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Les marchés se sont apaisés à l’issu d’une semaine en montagnes russes, sans précédent. À l’issu de cette semaine chaotique, New York termine au rouge et Toronto au vert.
Cette semaine, le S&P/TSX à Toronto a avancé de 3,12%. À New York, le S&P 500 se déprécie de 1,75%, le Dow Jones descend de 1,53%, et le Nasdaq recule de 0,95%.
Dans une même semaine, les principaux indices nord-américains auront connu leur plus fort bond et leur plus forte baisse depuis la crise. À New York, jamais le Dow Jones n’a enregistré de mouvements (haussier et baissier) de plus de 400 points durant quatre journées consécutives, comme il l’a fait entre lundi et jeudi.
Avec un plus grand horizon, le S&P/TSX recule de 7,05% depuis le 22 juillet, début de la glissade. L’indice canadien a reculé de 6,05% depuis le début de l’année et de 12,11% depuis son sommet d’avril.
À New York, le S&P 500 a perdu 12,75% depuis le 22 juillet. Il recule de 6,28% depuis le début de l’année et de 13,57% depuis son sommet d’avril.
Vendredi
Aujourd’hui, la journée est marquée par une sorte de retour au calme alors que Wall Street enregistre des gains plus modestes et Bay Street fait du surplace alors que la dépréciation de l’or et de pétrole freine son ascension.
Les investisseurs sont encouragés par les données sur les ventes au détail qui sont conformes aux attentes des économistes.
La journée n’a pas été sans mauvaises nouvelles alors que la confiance des consommateurs est à son plus bas depuis mai 1980 et que l’économie française a connu une croissance nulle de son PIB au deuxième trimestre.
Vendredi, à Toronto, le S&P/TSX monte de 2,40 points à 12 542 points. Le dollar canadien perd des plumes en baisse de 0,49% à 101,04 cents américains.
À New York, le S&P 500 monte 6,17 points, soit 0,53%, à 1 178 points. Le Dow Jones s’apprécie de 1,13%, soit 125 points, à 11 269 points. Le Nasdaq grimpe de 15,30 points, ou 0,61%, à 2 507,80 points.
Le pétrole se déprécie de 0,56% à 85,24 $US. L’or baisse de 0,18% à 1748,30 $US.