Faute d'information économique majeure, les Bourses nord-américaines se sont laissé porter lundi sans conviction par les quelques investisseurs présents. Plusieurs titres québécois ont tout de même avancé à leur plus haut des 52 dernières semaines.
À Toronto, le S&P/TSX a cédé 6 points à 13 581. À Wall Street, le Dow Jones a terminé à un nouveau record, avançant de 0,16%, tandis que le Nasdaq a perdu 0,06%.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industriel a progressé de 25 points à 16504, le S&P 500 a cédé 0,02% à 1841 points, tandis que le Nasdaq a lâché 2 points à 4154.
La Bourse québécoise a continué sur sa belle lancée de l'année. Elle devrait terminer avec un gain d'environ 30%. Lundi, TransForce a touché un sommet historique après avoir confirmé que sa rivale Vitran a accepté son offre d'achat bonifiée. L'action a effacé une partie de ses gains pour terminer la séance à 25,11$, en hausse de 0,8%.
Plusieurs autres titres du Québec Inc. ont touché un plus haut annuel. C'est notamment le cas de Groupe Canam, BRP et Valeant.
Le dollar canadien a pour sa part fortement rebondi, gagnant 0,91 cent face à sa contrepartie américaine pour se négocier à 93,96 cents américains. Plusieurs banques centrales ont profité de la faiblesse de la devise pour accroître leurs réserves de dollars canadiens.
Consolider les gains
Les indices sont restés près de l'équilibre tout au long de la séance dans un marché aux faibles volumes, «se laissant glisser vers la fin de l'année», commentaient les analystes de Charles Schwab.
«Comme on attend très peu d'informations économiques majeures dans les prochaines séances, qu'il s'agisse d'indicateurs ou de résultats d'entreprises, beaucoup d'investisseurs se servent de l'excuse du jour férié en milieu de semaine pour prendre un peu de vacances», rappelait William Lynch de Hinsdale Associates.
Les rares opérateurs de marché présents «en profitent pour peaufiner les comptes de fin d'année ou pour consolider leurs gains», ajoutait le spécialiste.
Si le Dow Jones et le S&P 500 terminent à ce niveau, il s'agira de leur meilleure année depuis respectivement 1996 et 1997.
Le seul indicateur majeur du jour n'était pas de nature à enthousiasmer particulièrement les investisseurs.
Selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), les promesses de ventes de logements aux États-Unis, qui avaient chuté en septembre et octobre, sont légèrement remontées en novembre.
Mais la progression de 0,2% est bien moindre que la hausse de 1,5% attendue par les analystes.
