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Wall Street commence la dernière journée du trimestre en légère baisse tandis qu’elle se dirige vers sa plus longue période de progression depuis 1998.
À New York, le S&P 500 se dirige vers un gain de 6% pour la première moitié de l’année. C’est le sixième trimestre de gains, la plus longue période consécutive depuis 1998.
L’indice qui regroupe les 500 plus importantes capitalisations américaines s’échange à 16,6 fois les bénéfices des 12 prochains mois, tout près de la meilleure évaluation en quatre ans, selon les données compilées par Bloomberg.
Les marchés canadiens, pour leur part, font mieux que la bourse américaine. Le S&P/TSX se dirige vers un gain de 10,7% depuis le début de l’année.
Sur les parquets, le ton est à la prudence devant ces bons résultats. « Nous sommes optimistes pour la croissance économique et nous avons hâte de voir les prochains résultats, commente Anna Rathbun, directrice de la recherche pour CBIZ à Cleveland, en entrevue avec la chaîne Bloomberg. Néanmoins, l’environnement de faibles taux d’intérêt est un contexte fertile à la formation de bulle. On a l’impression de voir le calme avant la tempête.
Lundi, la Banque des règlements internationaux (BRI), considérée comme « la banque centrale des banques centrales», a dit que les marchés boursiers étaient « euphoriques».
Lundi
Aujourd’hui, le S&P 500 perd 1 point, ou 0,1%, à 1960 points. Le Dow Jones recule de 35 points, ou 0,23%, à 16 817 points et le Nasdaq ajoute 4 points, ou 0,09%, à 4 401 points.
À Toronto, le S&P/TSX enlève 15 points, ou 0,1%, à 15 078 points. Les actions de la Banque RBC, de la BMO et du CN touchent un nouveau sommet de 52 semaines.
Le dollar canadien perd 0,21% à 93,55 cents américains. Le pétrole se déprécie de 0,13% à 105,61 $US. L’or, pour sa part, efface 0,30% à 1 316 points.
