Selon lui, le gouvernement de Jean Charest « adopte une politique dont les avantages sont très incertains, mais dont les coûts sont connus avec une plus grande certitude ».
M. Wood avance que les conséquences négatives de l'initiative pourraient « être évitées en partie en distribuant les permis d'émission par le biais d'un système d'enchères et en utilisant les recettes (tirées de la vente des permis) pour réduire les impôts des particuliers et des sociétés ».
Or, déplore-t-il, le système québécois ne prévoit pas une telle mesure.
Il a été impossible de joindre un porte-parole du gouvernement, mercredi après-midi.
De passage à Rio de Janeiro, la semaine dernière, le premier ministre Charest a appelé les Nations unies en renfort dans ce dossier délicat.
Il a invité Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à venir vanter les mérites du système de plafonnement et d'échange aux Québécois et aux autres Canadiens.
Notons que depuis le début de la semaine, l'Institut Fraser multiplie les critiques contre Québec.
L'organisme a d'abord prétendu que le Québec est devenu l'« une des pires provinces au Canada pour les investissements pétroliers et gaziers », avant de qualifier de « peu judicieuse » la décision du gouvernement d'acquérir des participations financières dans des projets miniers, notant que le boom actuel dans ce secteur pourrait s'estomper rapidement.