Bourse: ce qui bouge avant l'ouverture ce jeudi

Publié le 26/07/2018 à 06:38, mis à jour le 26/07/2018 à 07:02

Bourse: ce qui bouge avant l'ouverture ce jeudi

Publié le 26/07/2018 à 06:38, mis à jour le 26/07/2018 à 07:02

[Photo: Getty Images]

La Bourse de New York se dirige vers une ouverture contrastée, soulagée par l'apaisement des tensions commerciales mais accueillant avec réserve des résultats trimestriels médiocres. La chute du titre de Facebook pèse fort sur les indices technologiques.

Vers 7h ce matin, selon les contrats à terme sur les indices new-yorkais, le Dow Jones est attendu en hausse de 0,09% à 25 425 points, le Nasdaq en recul de 0,87% à 7404,50 points, et le S&P 500 en repli de 0,21% à 2835,25 points.

Contexte

«Les marchés vont avoir énormément d'informations à digérer ce matin», ont relevé les analystes du courtier Aurel BGC.

«En plus de l'accord inespéré (mais qui invite à la prudence) entre Donald Trump et Jean-Claude Juncker et de la chute colossale de Facebook dans les échanges électroniques, les publications de résultats sont très nombreuses en Europe ce matin», ont-ils détaillé.

Donald Trump et le chef de l'exécutif européen Jean-Claude Juncker ont désamorcé mercredi la crise née des tarifs douaniers imposés par les Etats-Unis, annonçant une série de décisions dans l'agriculture, l'industrie et l'énergie dont la portée exacte reste cependant à confirmer.

«La conférence de presse à l'issue de la rencontre entre le président Trump et Juncker a répondu à certaines interrogations», a estimé de son côté Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

«L'aspect positif, c'est que la perspective de tarifs douaniers de 25% sur les voitures européennes s'est éloignée pour le moment, de même que les mesures de rétorsion européennes», a commenté M. Hewson.

À l'étranger

Les Bourses de Hong Kong, Shanghai et Shenzhen ont fini en baisse jeudi, après plusieurs séances de hausse, ignorant l'accord trouvé la veille entre le chef de l'exécutif européen Jean-Claude Juncker et le président américain Donald Trump pour désarmocer leur différend commercial.

Les Bourses chinoises avaient ouvert en hausse jeudi mais la tendance s'est rapidement inversée en raison, selon les analystes, des résultats médiocres des entreprises américaines et notamment ceux de Facebook qui a plongé de 21% à Wall Street.

Donald Trump et Jean-Claude Juncker ont désamorcé mercredi la crise née des tarifs douaniers imposés par les États-Unis, annonçant une série de décisions dans l'agriculture, l'industrie et l'énergie dont la portée exacte reste cependant à confirmer.

Selon une source européenne, aucune nouvelle taxe ne sera imposée sur les importations de voitures européennes aux Etats-Unis, un dossier particulièrement sensible pour l'Allemagne. Le président américain a par ailleurs promis de revoir la question des tarifs douaniers américains sur l'acier et l'aluminium européen, qui avait mis le feu aux poudres.

À l'agenda

À l'agenda économique aujourd'hui, les investisseurs prendront connaissance des commandes de biens durables en juin et des demandes hebdomadaires d'allocation chômage aux États-Unis.

Par ailleurs, les investisseurs suivront attentivement la réunion de la Banque centrale européenne, en début d'après-midi. La BCE devrait maintenir le cap adopté en juin d'un resserrement monétaire par étapes, malgré les tensions commerciales qui risquent de peser sur la santé de l'économie mondiale.

«Un passage obligé mais ennuyeux d'avance», a commenté Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. «C'est une réunion qui confirmera que la banque centrale est sur pilotage automatique au moins jusqu'à la fin de l'année et qui devrait se borner à réitérer, au moins dans les grandes lignes, les propos tenus lors de la précédente réunion», a-t-il anticipé.

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