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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales, prudentes jeudi, attendent les données sur l’inflation en Allemagne et la croissance aux États-Unis, tandis que les banques centrales gardent leur ton offensif face à la hausse des prix.
Les indices boursiers
Les marchés mondiaux étaient mitigés jeudi matin, après que les patrons de grandes banques centrales eurent prévenu qu’ils devront garder les taux d’intérêt élevés pour combattre l’inflation.
Francfort était stable en début de séance en Europe. Londres perdait 0,2% et Paris ajoutait la même marge.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 progressaient de moins de 0,1%.
En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,1% à Tokyo. La bourse de Shanghaï a reculé de 0,2% et le Hang Seng a plongé de 1,2% à Hong Kong. Sydney est demeurée stable et Séoul a cédé 0,6%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 31 cents US à 69,25 $US le baril.
Le contexte
Contrairement aux banques centrales occidentales, la banque centrale japonaise a maintenu sa politique monétaire ultra accommodante, ce qui affaiblit la monnaie et favorise les entreprises japonaises tournées vers l’exportation.
Mercredi, le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell n’a pas écarté la possibilité de hausses de taux «lors de deux réunions successives» à partir de juillet, repoussant encore la perspective du pic des taux directeurs de l’institution.
Les investisseurs «peinent à déterminer quand ces taux plus élevés se répercuteront sur les différentes strates économiques», souligne Pierre Veyret, analyste d’ActiveTrade.
Ils espèrent que l’inflation en zone euro et aux États-Unis vendredi va continuer à décélérer pour diminuer la pression sur les banquiers centraux. Jeudi sera publié l’indice d’inflation pour l’Allemagne pour juin (première estimation).
Ils prendront aussi connaissance de la dernière estimation de la croissance américaine au premier trimestre. Elle avait été révisée à la hausse, à 1,3% en rythme annualisé, contre 1,1% initialement annoncé.
Sur le marché obligataire, les taux des États aux États-Unis et en Europe remontaient sensiblement. L’emprunt à 10 ans américain avait un taux d’intérêt de 3,76%, contre 3,71% mercredi.
Renault se donne des marges
Renault a annoncé jeudi revoir en hausse sa prévision de rentabilité pour 2023 grâce à des ventes axées sur le haut de gamme. L’action bondissait de 6,17%.
Stellantis prenait aussi 3,31%, Volvo 3,32%, BMW 1,15%.
Habit de lumière pour H&M
L’action du géant de l’habillement suédois Hennes et Mauritz bondissait de 14% après la publication de ses résultats du deuxième trimestre meilleur qu’attendu bien qu’en baisse par rapport à l’année précédente. L’entreprise a fait aussi part d’une baisse de ses stocks de 20%.
Casino au plus bas
L’action de Casino a atteint jeudi un plancher historique avec la perspective d’une «dilution massive» des actionnaires dans le cadre du plan de restructuration de la dette colossale de l’entreprise. Elle chutait de plus de 30% à la mi-séance et tout comme sa maison-mère Rallye qui va perdre le contrôle de Casino au terme des opérations.
Dollar américain stable
Les prix du pétrole se stabilisaient après leur rebond de mercredi grâce à l’annonce d’une réduction massive des stocks de brut américains.
Le baril de Brent de mer du Nord valait 74,04 $US (+0,31%), celui de WTI américain 69,60 $US (+0,06%).
Le dollar américain était stable par rapport à l’euro, à 1,0916 $US pour un euro.
Le bitcoin montait de 1,13% à 30 440 euros.
