Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 24/05/2022 à 08:20, mis à jour le 24/05/2022 à 08:29

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 24/05/2022 à 08:20, mis à jour le 24/05/2022 à 08:29

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux se repliaient mardi, les vents contraires soufflant sur l'activité économique mondiale ayant eu raison du rebond de lundi. 

Les Bourses européennes évoluaient en baisse. À New York, les contrats à terme des principaux indices de Wall Street laissaient augurer une ouverture en baisse, le Nasdaq pénalisé par l'effondrement de Snap.

En Asie, les indices ont également souffert. Les investisseurs ont semblé peu convaincus par les nouvelles mesures de soutien de Pékin à une économie fragilisée par les restrictions sanitaires face à la COVID-19, comme des crédits d'impôt. 

 

Les indices boursiers à 08h16

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones reculaient de 222,00 points (-0,70%) à 31 617,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 reculaient de 45,00 points (-1,13%) à 3 926,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de 207,50 points (-1,72%) à 11 827,75 points.

À Londres, le FTSE 100 diminuait de 10,99 points (-0,15%) à 7 502,45 points. À Paris, le CAC 40 retraitait de 58,05 points (-0,91%) à 6 300,69 points. À Francfort, le DAX diminuait de 126,13 points (-0,89%) à 14 049,27 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a retraité de 253,38 points (-0,94%) à 26 748,14 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a diminué de 357,96 points (-1,75%) à 20 112,10 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,56 $ US (+0,51%) à 110,85 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 0,66 $ US (+0,58%) à 114,08 $ US.

 

Le contexte

Les confinements en Chine ne sont que l'un des nombreux facteurs à plomber la croissance mondiale, avec la guerre en Ukraine, la hausse du prix des matières premières ou encore l'inflation et les mesures des banques centrales pour la combattre. 

Dans ce contexte, le BlackRock Investment Institute a abaissé mardi à «neutre» les perspectives des actions des marchés développés, contre «surpondéré» auparavant, «face au risque d'un resserrement brutal de la politique de la Réserve fédérale américaine et d'une nouvelle dégradation des perspectives mondiales sous l'effet du ralentissement chinois».

Si certains indices ont atteint leur plus bas niveau en 2022, il faudra attendre «plusieurs mois» pour atteindre «un futur moins sombre» selon le BBI.  

La croissance de l'activité économique en zone euro a légèrement ralenti en mai dans le secteur privé tout en restant solide malgré la guerre en Ukraine et l'inflation élevée, selon l'indice PMI composite de S&P Global.

Des indices sur l'activité aux États-Unis sont attendus avant l'ouverture des marchés américains. 

Le groupe américain Snap, maison mère du réseau social Snapchat, a fait part lundi d'un avertissement sur résultats, considérant que «l'environnement macroéconomique s'était détérioré plus vite et plus fortement qu'anticipé» par rapport aux prévisions fin avril. Le cours chutait de près de 30% dans les échanges électroniques d'avant-séance. 

D'autres grands noms de la tech étaient touchés comme Meta (-7%), Alphabet (-3,5%) ou encore Amazon (-1,7%).

Les énergéticiens britanniques chutaient avec la perspective d'une taxe sur les profits exceptionnels pour aider les ménages face à l'inflation.

Les énergéticiens Drax (-15,95%), SSE (-7,49%) et Centrica (-10,90%) dévissaient. Ailleurs en Europe, l'Allemand RWE (-5,36%), le Danois Orsted (-4,11%) ou le Français EDF (-2,65%) étaient aussi touchés. 

Par ailleurs, Shell (-1,15%) a suspendu mardi l'assemblée générale de l'entreprise, à Londres, environ une demi-heure après son ouverture, en raison de l'irruption de militants climatiques chantant et apostrophant les actionnaires.

Le titre de la compagnie aérienne Air France-KLM chutait de plus de 10%, après l'annonce du lancement d'une augmentation de capital de 2,26 milliards d'euros. Le secteur entier était en baisse, de l'équipementier Safran (-2,15%) à la compagnie aérienne Deutsche Lufthansa (-1,88%).

Après ses gains de la veille, dopés par les déclarations de Christine Lagarde, l'euro confirmait face au dollar américain (+0,23% à 1,0716 $ US) vers 7h40, heure du Québec. 

Après avoir dépassé les 58 $ US, au plus haut depuis quatre ans, le rouble reculait de plus de 5% à 55,60 $ US. 

Le bitcoin s'effritait de 0,19% à 29 260 $ US. 

Les prix du pétrole remontaient après un début de séance dans le rouge.

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