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Les principales places boursières nord-américaines ont terminé leur journée en hausse ce mercredi, tant à New York qu'à Toronto.
L'optimisme des investisseurs a été stimulé, en outre, par l'espoir de prochaines mesures quantitatives de la Réserve fédérale américaine pour aider l'économie américaine.
Le dévoilement de données positives en Chine, de même que les bons résultats publiés par JPMorgan Chase et CSX en cours de journée ont également contribué à cet engouement des investisseurs, estime Raquel Castiel, gestionnaire de portefeuille à la Standard Life.
Tant et si bien qu'à la fin de la séance, aujourd’hui peu après 16 heures, le portrait était le suivant sur les marchés nord-américains :
- Le S&P/TSX a grimpé de 97,7 points, ou 0,78 %, à 12 673 points;
- Le S&P 500 a monté de 8,33 points, ou 0,71 %, à 1 178 points;
- Le Dow Jones a gagné 75,6 points, ou 0,69 %, à 11 096 points;
- Le Nasdaq a progressé de 23 points, ou 0,96 %, à 2 441 points;
- Le baril de pétrole s'est enflammé de 1,30 $ US, ou 1,59 %, à 82,97 $ US;
- L'once d'or a décollé de 26,10 $ US, ou 1,94 %, à 1 372,80 $ US;
- Le dollar canadien a frôlé la parité en s'appréciant de 0,61 cent US, ou 0,62 %, à 99,60 cents US.
Les secteurs des matériaux et de l'énergie ont été parmi les grands gagnants de la journée sur les parquets américains. Il en a été de même au Canada, ce qui eut pour effet, comme on pouvait s'y attendre, de propulser Bay Street. Le TSX aura gagné tout près de 100 points aujourd'hui.
Le huard grimpe... et grimpe
Pendant ce temps, le dollar canadien continue de flirter avec la parité, une situation qui risque de poursuivre pendant encore un moment, estime Mme Castiel.
La dernière fois que le dollar a connu une telle poussée de croissance remonte au début du mois d'avril, alors que les spéculations autour d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt de la Banque du Canada propulsaient le huard.
La devise du pays apparaissait alors comme ayant une plus grande valeur grâce à une économie canadienne qui performait mieux que la plupart des économies développées.
Maintenant, c'est surtout la montée des prix des ressources naturelles et le fait que les investisseurs fuient le dollar américain qui alimentent la croissance du huard. Le pétrole s'apprécie depuis trois jours et l'or se situe toujours à des niveaux records.
Du côté américain, le billet vert continue de perdre du terrain, après la publication hier des minutes de la dernière rencontre de la Réserve fédérale américaine, indiquant que d'autres mesures de relance seront nécessaires pour reprendre la croissance économique.
Avec Bloomberg et Mathieu Lavallée