En page 2: des études gratuites en Arizona
1. Le meilleur résultat électoral pour l’économie canadienne serait un gouvernement libéral minoritaire, croit Charles St-Arnaud et Sam Bonney de la firme Normura. Les deux économistes prennent note de la tendance qui laisse croire que le prochain gouvernement sera inévitablement minoritaire, peu importe sa couleur. Ils notent qu’un gouvernement libéral minoritaire serait vraisemblablement soutenu par le Nouveau parti démocratique (NPD), ce qui offrirait le plus de stabilité. Si un gouvernement conservateur minoritaire l’emporte, les chances qu’il se fasse renverser avant de pouvoir gouverner sont élevées, selon eux. L’incertitude pourrait s’étendre sur quelques semaines et on sait tous que les marchés n'aiment pas ça...
Évolution des intentions de vote (chaque série de points représente un sondage)
2. Que vous soyez d’accord avec la firme Normura ou non, les libéraux ont une bonne avance sur leurs adversaires, selon un sondage de Forum Research publié par le Toronto Star. Les libéraux obtiendraient 37% des voix, ce qui leur permettrait de former un gouvernement minoritaire. Les conservateurs suivent à 31% des votes et le NPD obtient 24%. Le sondage ne décortique pas les résultats pour le Québec, mais il estime que le Bloc québécois pourrait remporter 19 sièges.
3. Wall Street est d’une humeur hésitante avant l’ouverture tandis que les investisseurs se demandent si le S&P 500 peut rester au-delà des 2000 points. Le S&P 500 perd 0,12% sur le marché hors cote avant l’ouverture. Le Dow Jones enlève 0,15% et le Nasdaq ajoute 0,07%.
4. Dominique Strauss-Kahn est encore dans la mire de la justice, mais pour autre chose qu’une affaire de mœurs. Une enquête a été ouverte à Paris sur LSK, l’ancienne société de l’ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI). Celle-ci a fait faillite l’an dernier. D’anciens actionnaires de l’entreprise ont déposé une plainte contre les dirigeants de l’entreprise.
5. Le monde publicitaire s’excuse d’avoir créé des publicités envahissantes sur le web. Dans une lettre ouverte, Interactive Advertising Bureau admet que les publicitaires ont « une part de responsabilité » dans l’essor des applications bloquant la publicité sur le web, car ils ont joué avec la patience des consommateurs. Le système de ciblage et les annonces trop lourdes ont créé bien des inconvénients aux utilisateurs, dont un ralentissement de leur accès au web, selon l’association qui cherche une solution de rechange moins intrusive.
