La principale chaîne de pharmacies du pays, Shoppers Drug Mart/Pharmaprix, qui a accepté une offre d’achat de 12,4 G$ de Loblaw lundi, a dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions à son deuxième trimestre.
Pour la période de trois mois terminée à la mi-juin, le détaillant torontois a dégagé un bénéfice net de 147 M$ ou 0,73$ par action, une hausse de 5,8% comparativement au bénéfice de 145 M$ ou de 0,69$ l’action réalisé à la même période l’an dernier.
David Hartley, de Credit Suisse, prévoyait que la société dévoilerait un bénéfice de 0,71$ par action, un résultat identique à celui de l’an dernier. Les analystes visaient dans l’ensemble un profit de 0,72$ par action.
Les ventes ont totalisé 2,54 G$, une hausse de 3,3% par rapport à la même période l’an dernier. La chaîne explique cette croissance par la progression des ventes de produits à l’avant du magasin et à la hausse de 7% du nombre d’ordonnances. La valeur moyenne des ordonnances a toutefois diminué.
Les ventes comparables, un baromètre clé de la performance des détaillants, ont augmenté de 2% au cours du trimestre.
«Nous sommes satisfaits de nos résultats financiers et d'exploitation du deuxième trimestre. Nous continuons de mettre en œuvre nos priorités stratégiques et initiatives de croissance qui favorisent les ventes et les gains de part de marché au sein des secteurs de base de santé, beauté et commodité. Nous nous efforçons également de réduire les coûts et de promouvoir l'efficacité à l'échelle de l'entreprise», a dit le PDG de Shoppers, Domenic Pilla, dans un communiqué.
Il dit envisager la deuxième moitié de l'exercice avec optimisme «en dépit d'un contexte économique, concurrentiel et réglementaire toujours aussi difficile.»
Shoppers Drug Mart a causé une grande surprise lundi en annonçant avoir accepté une offre d’achat de 12,4 G$ du principal détaillant du pays, Loblaw. Cette acquisition serait la plus importante transaction de l’histoire a être réalisée dans le secteur du détail au pays.
Cette union pourrait changer la donne pour plusieurs détaillants. Metro et Groupe Jean Coutu, par exemple, doivent réévaluer leur stratégie respective étant donné qu’elles feront face à un nouveau poids lourd de l’alimentation et de la pharmacie.
