Pepsico dépasse les attentes

Publié le 18/04/2013 à 09:01

Pepsico dépasse les attentes

Publié le 18/04/2013 à 09:01

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Le géant américain des boissons sans alcool Pepsico a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 5% sur un an au premier trimestre, à 1,01 milliard de dollars, en raison d'un effet de change défavorable, mais meilleur qu'attendu par le marché.

Rapporté par action, mesure de référence pour le marché, le bénéfice hors éléments exceptionnels ressort à 77 cents, soit mieux que les 71 cents sur lesquels tablaient les analystes.

Son chiffre d'affaires a légèrement progressé de 1% à 12,5 milliards de dollars, moins bien que les prévisions du marché (12,61 milliards).

Le fabricant des jus de fruits Tropicana explique avoir été affecté par la dévaluation du bolivar, la monnaie vénézuélienne, en février.

« Nous sommes déterminés à renforcer notre efficacité dans chaque aspect de notre système opérationnel, de la production à la vente en passant par la distribution », a commenté la PDG Indra Nooyi, citée dans le communiqué.

Pepisco a confirmé qu'il allait bien économiser environ 900 millions de dollars de coûts de production cette année, dans le cadre de son plan d'économies de 3 milliards de dollars lancé il y a un an.

Ce programme, qui vise à améliorer sa rentabilité et ne pas perdre pied face à son rival Coca-Cola, prévoit la suppression de 8 700 emplois, soit 3% de ses effectifs. La pub et le marketing sont les plus touchés.

Le producteur de la boisson énergisante Gatorade a par ailleurs confirmé sa prévision de bénéfice par action annuel: une hausse de 7% par rapport à 2012 où il était ressorti à 4,10 dollars.

Le rival de Coca-Cola prévient toutefois que le taux de change, qui lui est actuellement défavorable, aura un impact de 1% sur sa rentabilité.

Sa croissance organique devrait, elle, pâtir des coûts de restructuration, ajoute-t-il. Il évalue cet impact à 1%.

Le groupe a précisé qu'il allait reverser 6,4 milliards de dollars à ses actionnaires sous la forme d'un programme de rachats d'actions (d'environ 3 milliards environ) et de dividende (3,4 milliards).

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