Le ralentissement économique met de la pression sur Québec

Publié le 28/03/2013 à 09:21, mis à jour le 28/03/2013 à 09:47

Le ralentissement économique met de la pression sur Québec

Publié le 28/03/2013 à 09:21, mis à jour le 28/03/2013 à 09:47

Par Stéphane Rolland

Le ralentissement de l’économie québécoise efface 825 M$ sur lesquels comptait le Trésor public québécois, a annoncé Nicolas Marceau, ministre des Finances, dans une mise à jour économique jeudi.

La croissance économique plus faible que prévu force le gouvernement à revoir ses prévisions de revenus à la baisse. Pour l’exercice 2012-2013, Québec abaisse ses prévisions de 250 M$. Pour l’exercice 2013-2014, il retranche 565 M$.

M. Marceau se défend de devoir revenir sur ses prévisions après seulement quatre mois. « Nous n’échappons pas à la conjoncture mondiale, s’est-il défendu. […] Les dépenses c’est la partie que l’on contrôle le mieux. Et sur ce plan, nous avons livré la marchandise. »

Québec abaisse ses prévisions de croissance de 0,2 point de pourcentage pour les deux années 2013 et 2014. Les anticipations passent ainsi de 1,5% à 1,3% pour 2013 et de 2% à 1,8% en 2014.

Le ministre garde tout de même le cap sur ses objectifs. Il vise toujours un déficit de 1,5 G$ en 2012-2013 et l’équilibre en 2013-2014. Les dépenses de programme sont maintenues pour 2012-2013 et 2013-2014. C’est un rythme de croissance annuelle de 1,9% pour les deux exercices.

Comment le gouvernement peut-il garder les mêmes cibles avec moins de revenus? M. Marceau mise sur trois éléments: un coût d’emprunt moins élevé, une augmentation de la péréquation et l’utilisation des provisions. 

Pour 2012-2013, les transferts fédéraux seraient plus élevés de 5 M$, le service de la dette serait moins élevé de 95 M$ et 150 M$ en provision pour perte seront dépensés.

Pour 2013-2014, les transferts fédéraux augmenteraient de 280 M$, le service de la dette diminuera de 85 M$ et des provisions de 200 M$ seront utilisés.

À long terme, Québec veut faire passer sa dette brute de 53% du PIB à 48,5% du PIB en 2018. L’objectif est de ramener ce ratio à 45% en 2026.

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