Cette évaluation a été confortée par les prévisions de l'Agence américaine de l'Energie (EIA): dans son propre rapport mensuel, l'organisme a également revu en légère hausse son estimation de la demande de produits pétroliers sur la planète en 2013 et 2014.
Un accès de faiblesse du billet vert a aussi soutenu le WTI, la baisse de la monnaie américaine rendant plus attractifs les achats de brut libellés en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le prix du baril a par ailleurs profité d'un regain de tensions géopolitiques après l'annonce par la Corée du Nord de son troisième essai nucléaire, un acte de défi condamné par la communauté internationale.
Si ce pays consomme une quantité négligeable de brut, « cette opération contribue à instiller de l'instabilité dans la région du monde où la croissance de la demande en pétrole est la plus robuste », du fait notamment de la proximité de la Chine, le deuxième consommateur mondial d'or noir, ont commenté les analystes de JBC Energy.
Mais la hausse des cours est restée modérée car les investisseurs sont « dans une position attentiste » avant la publication mercredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis, considérés comme un baromètre de la demande du premier pays consommateur de brut, a souligné M. Flynn.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 2,4 millions de barils des stocks de brut sur la semaine terminée le 8 février, ainsi que d'un recul de 400.000 barils des stocks d'essence.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés durant la période hivernale, sont quant à eux attendus en baisse de 2 millions de barils.