JPMorgan veut supprimer entre 16 000 et 19 000 emplois d'ici 2014

Publié le 26/02/2013 à 09:04, mis à jour le 26/02/2013 à 13:55

JPMorgan veut supprimer entre 16 000 et 19 000 emplois d'ici 2014

Publié le 26/02/2013 à 09:04, mis à jour le 26/02/2013 à 13:55

Par AFP

JPMorgan est la dernière banque de Wall Street en date à trancher dans ses effectifs, même si elle se porte mieux que la plupart de ses consoeurs.

En janvier, Morgan Stanley avait décidé de 1 600 suppressions de postes, Citigroup en a annoncé 4 500 en décembre. Bank of America, la banque américaine qui a le plus de mal à se remettre de la crise, avait pour sa part lancé une vaste restructuration en 2011 qui incluait la suppression de 30 000 postes sur plusieurs années.

En Europe aussi, le secteur bancaire en proie à la crise de la dette et au scandale du libor, entre autres, fait une cure d'amaigrissement.

Les banques ont dû embaucher des milliers de personnes pendant la crise pour gérer un véritable raz-de-marée de défauts de paiements. Alors que le marché immobilier s'est redressé, les défauts se tarissent et les banques comme JPMorgan ou Bank of America réduisent leurs effectifs dans ces secteurs d'activité.

D'autres réductions d'effectifs vont également avoir lieu en banque de détail alors que JPMorgan compte sur une plus grande automatisation des transactions bancaires: augmentation des dépôts par appareils mobiles, des dépôts de chèques ou espèces par distributeurs automatiques, etc.

Malgré les coupes annoncées, la banque compte ouvrir 200 agences d'ici fin 2014, mais elles seront plus petites que par le passé. Le personnel des agences va diminer de 20% d'ici 2015 grâce à des départs naturels.

Au total, JPMorgan Chase table sur 59 milliards de dollars de dépenses pour l'exercice en cours contre 60,1 milliards de dollars en 2012.

Lors de l'introduction de la journée d'investisseurs, le PDG Jamie Dimon a souligné que la banque avait la possibilité de faire d'« énormes économies d'échelles », notamment en ce qui concerne l'exécution et la compensation des transactions (back office).

La banque américaine a dégagé l'an dernier un bénéfice net en hausse de 12% à 21,3 milliards de dollars, malgré une perte de 6 milliards de dollars environ à cause de paris risqués sur des dérivés de crédit qui ont mal tourné, l'affaire dite de « la baleine de Londres », révélée en mai.

En termes de chiffre d'affaires, la banque a fait moins bien que prévu en 2012 avec une légère baisse à 97 milliards de dollars contre 97,2 milliards en 2011.

L'action JPMorgan reculait de 1,17% à 47,14 dollars à la mi-séance.

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