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Les employés temporaires d’Élections Canada sont rentrés chez après le scrutin fédéral d’octobre, ce qui a plombé les données sur l’emploi à la grandeur du pays. Toutefois, les chiffres cachent une bonne tenue pour l’emploi à temps plein au Québec.
Il s’est perdu 4000 emplois au Québec en novembre, selon les données de Statistique Canada. C’est un recul de 0,1% en un mois, mais un gain de 0,7% sur un an.
La baisse provient, sans équivoque, du travail à temps partiel. Il y a 47 600 emplois à temps partiel de perdus en novembre.
L’emploi à temps plein montre cependant des signes de vigueurs. Il s’est ajouté 43 700 postes. C’est un gain de 1,3% en un mois et de 2,2% sur un an. Le taux de chômage passe de 7,7% à 7,5% tandis que la population active diminue.
Le portrait est similaire dans le reste du pays, quoique la tenue de l’emploi à temps plein est moins reluisante. Au Canada, 36 000 emplois ont été détruits en octobre, toujours selon les données de Statistique Canada. Cela représente une baisse de 0,2% par rapport au mois précédent, mais un gain de 0,7% depuis un an. Le taux de chômage passe de 7% à 7,1%.
Plus en détail, 72 300 emplois à temps partiel ont été perdus. En contrepartie, l’emploi à temps plein a avancé de 36 600 postes.
Même en tenant compte de la fin du scrutin, Avery Shenfeld, économiste de la CIBC, qualifie ces chiffres de « faibles » dans l’ensemble.
En moyenne le consensus des économistes anticipait la perte de 12 000 emplois, selon le consensus recensé par les économistes du Mouvement Desjardins.