Malgré un départ canon en 2012, la Bourse reste malaimée

Publié le 06/02/2012 à 10:39, mis à jour le 06/02/2012 à 10:50

Malgré un départ canon en 2012, la Bourse reste malaimée

Publié le 06/02/2012 à 10:39, mis à jour le 06/02/2012 à 10:50

Par lesaffaires.com

[Photo : Bloomberg]

Le meilleur début d’année en 25 ans du S&P 500 ne suffit pas à rétablir la confiance des investisseurs américains envers les marchés boursiers.

Bloomberg fait état de ce paradoxe tandis que le principal indice boursier des États-Unis, le S&P 500, a grimpé de 6,9 % en janvier, soit la plus forte hausse depuis celle de 14 % enregistrée au début de 1987. Le Nasdaq se trouve pour sa part à un sommet de 11 ans.

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Selon Bloomberg, les entreprises se négocient en moyenne à 14,1 fois les bénéfices futurs, la plus faible valorisation depuis 1989.

Fuite des fonds d’actions

En dépit de l’amélioration des perspectives économiques et de la reprise du marché de l’emploi au sud de la frontière, les investisseurs continuent de retirer leurs épargnes des fonds de placement composés d’actions.

Plus de 469 milliards de dollars (US) ont été retirés des fonds communs d’actions américains au cours des cinq dernières années. Les investisseurs ont retiré des sommes des fonds qui investissent dans les actions américaines pour la cinquième année consécutive en 2011, la plus longue séquence de retraits depuis 1984.

Par ailleurs, les volumes de négociations sur la Bourse américaine sont aussi à leur plus bas depuis 1999, observe Bloomberg.

 « Les actions sont peu chères et les investisseurs sont négatifs. Les deux vont de pair. Le potentiel d'appréciation futur des actions reste élevé, surtout quand on compare à l'alternative obligataire. Le S&P 500 est à 13 les profits estimés en 2012 alors que les obligations 10 ans se négocient à 50 fois, soit l'inverse d'un rendement de 2% », souligne François Rochon, gestionnaire de portefeuilles chez Giverny Capital.    

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