Devriez-vous investir dans un plus grand bassin?

Publié le 12/06/2014 à 15:25

Devriez-vous investir dans un plus grand bassin?

Publié le 12/06/2014 à 15:25

Investir à l'extérieur du pays semble donner aux gestionnaires une participation à des compagnies de meilleure qualité. Bien que le Canada affiche sa juste part (nos cinq grandes banques sont bien implantées et très rentables, par exemple) la volatilité du prix des marchandises signifie que les actions énergétiques et des matériaux ont plus de mal à maintenir une rentabilité et une croissance élevées. Il en résulte que la Catégorie Actions en majorité canadiennes affiche des scores de rentabilité plus élevés, comme le rendement de l'investissement des actionnaires, alors que les bénéfices ont augmenté plus rapidement.

Il convient de noter que la catégorie Actions en majorité canadiennes exclut les actions à petites et moyennes capitalisations. La catégorie Actions de PME en majorité canadiennes les inclut, bien que les avantages de diversification semblent moins importants. Dans l'ensemble, cette catégorie n'est pas vraiment beaucoup plus diversifiée par secteur que les fonds d'actions de PME canadiennes purs, et ses caractéristiques de qualité et de croissance ne sont pas non plus supérieures. Les compagnies de calibre supérieur sont en général des sociétés à grande capitalisation, qui de toute évidence ne jouent pas un grand rôle dans cette catégorie.

 

Ce n'est pas un lot uniforme

Parce que la définition de la catégorie est vaste, c'est un peu un méli-mélo. Certains fonds répondent à peine aux normes du groupe. Le Fonds d'actions canadiennes Investors et le Fonds de valeurs sûres canadiennes TD frôlent la limite supérieure de 90 % avec leur participation aux actions canadiennes. Concrètement, ce sont des fonds canadiens avec un soupçon d'actions américaines. À l'autre extrémité, on trouve les fonds dont la participation aux actions canadiennes constitue plus un plat d'accompagnement qu'un plat principal. Les actions canadiennes occupent 45 % du Fonds canadien sélect CI Signature , par exemple, et le Fonds canadien sécurité Mackenzie Cundill 40 %. (Ces fonds finiront par changer de catégorie si leur pondération dans les actions canadiennes reste sous la barre des 50 %.)

Tout comme la participation aux actions canadiennes peut varier, la composition du reste du portefeuille peut le faire aussi. En général, les gestionnaires des fonds d'Actions en majorité canadiennes ne s'aventurent pas loin : les États-Unis représentent la plus grande pondération à l'extérieur du Canada, avec une moyenne d'environ 25 %. Certains fonds ont toutefois fait des mises plus importantes sur les actions américaines. Le Fonds nord-américain de valeur RBC en détient environ 50%, alors que le Fonds Fidelity Grande Capitalisation Canada et le Fonds Croissance américaine Power Dynamique en détiennent 40 % ou plus. Un petit nombre de fonds de la catégorie sont plus aventureux. Le Fonds d'excellence canadien de croissance Invesco investit près de 30 % en Europe, tandis que le Fonds canadien sélect Signature CI y investit près de 20%.

La variété des approches de placement peut compliquer les comparaisons. Un fonds principalement canadien se comportera différemment d'un fonds également fractionné entre le Canada et les États-Unis -- un fait qui a été bien évident en 2013. Avec la reprise du marché américain et de son dollar, les fonds ayant de grosses participations canadiennes ont eu du mal à rivaliser. Le Fonds d'actions canadiennes Investors s'est classé dans le dernier décile de la catégorie, mais avec un rendement de 12,5 % (pour la série C) à peu près équivalent au rendement de l'Indice composé S&P/TSX, sa performance a été plus quelconque qu'épouvantable avec un point de comparaison plus équitable.

Cependant, certains fonds à grosse participation américaine n'ont pas l'air aussi impressionnant si on les examine de plus près. Le gain de 26 % du Fonds canadien sécurité Mackenzie Cundill en 2013 s'est placé dans le premier quartile de la catégorie, mais ce rendement ne faisait qu'égaler celui d'un indice réparti à 50/50 entre les indices S&P/TSX et S&P 500. Certains ont frappé bien au-dessus de la barre. Avec une participation de seulement 25 % environ aux actions américaines, le Fonds Fidelity Grande Capitalisation Canada a généré un rendement de 36 % pour l'année, dépassant le gain de 33 % de l'Indice S&P 500 (en dollars canadiens).

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