Cominar: la nécessaire diversification canadienne


Édition du 05 Juillet 2014

Cominar: la nécessaire diversification canadienne


Édition du 05 Juillet 2014

Un accès aux marchés à un coût avantageux

Dans un contexte où il est possible d'obtenir un emprunt pour un taux aussi bas que 4,25 % pour 10 ans, la direction de Cominar vise à fermer le plus possible ses contrats hypothécaires pour des termes de sept à dix ans. Par contre, au moment de faire des acquisitions, un marché actif relève le prix des propriétés et «tire vers le bas le taux de capitalisation» (ratio entre le revenu annuel net et le prix au comptant d'un immeuble), qui fait foi de tout dans l'immobilier.

«Ce ne sera pas au cours des cinq à six prochains mois, mais c'est logique que les taux d'intérêt remontent», prévient M. Dallaire. «Ça ne nous dérange pas, car la durée résiduelle moyenne de nos hypothèques est de cinq ans environ et nous n'avons pas d'emprunts à court terme.»

Au cours des cinq derniers trimestres, la proportion de la dette financée par des débentures non garanties de premier rang est passée de 16 % à presque 36 %. L'objectif : faire passer cette proportion à 50 %.

Au 31 décembre 2013, le taux d'intérêt moyen pondéré sur les emprunts hypothécaires s'établissait à 5,06 %, comparativement à 4,31 % pour les débentures. La stratégie de Cominar vise aussi à «assurer un accès stable aux marchés financiers, surtout à un coût avantageux».

La firme de notation Dominion Bond Rating Service (DBRS) attribue à ces débentures la cote «BBBLow».

Il s'agit de la «note d'entrée» pour toutes les fiducies immobilières, explique M. Dallaire. Pour l'améliorer, dit-il, il faut non seulement poursuivre la diversification géographique du portefeuille de propriétés, mais aussi garantir un ratio de 1,30 $ de propriété libre de dette pour chaque 1,00 $ d'immeuble grevé de dette.

Les discussions avec l'agence de notation évoluent bien, assure le passionné d'immobilier.

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