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Que faire avec les titres de Canadian Western Bank, GLV et Transat A.T. ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Canadian Western Bank, CWB
Kevin Choquette, analyste à la Financière Banque Nationale, vient de hausser sa recommandation sur le titre de la Canadian Western Bank, la faisant passer de performance similaire au secteur à performance supérieure. « CWB a perdu une bonne part de sa prime d’évaluation et est bien positionnée pour profiter d’un potentiel rebond de l’activité dans l’industrie pétrolière et gazière », écrit M. Choquette. Il aime également le fait que l’institution financière de l’ouest du pays soit peu exposée au marché des capitaux, qui pourrait connaître des tourments pour encore quelques trimestres. Il conserve sa cible intacte, à 29 $. M.-C.M.
GLV (Tor., GLV.A)
Une marge d’exploitation d’à peine 1,2% et une baisse de 27 % des revenus, au quatrième trimestre clos le 31 mars, témoignent des immenses défis qui attendent GLV pour qu’elle devienne un acteur majeur et rentable dans l’industrie prometteuse du traitement des eaux. Trois analystes ont abaissé leurs prévisions de bénéfice pour 2011 du tiers à la moitié, parce que ses revenus seront inférieurs aux prévisions initiales. Anthony Zicha, de Scotia Capitaux, estime que l’intégration de l’Autrichienne Christ Water Technologies, acquise en février pour 153 millions de dollars, sera plus laborieuse que prévu. Damir Gunja, de TD Newcrest, ne recommande pas l’achat du titre non plus parce que la crise européenne et la fragilité des municipalités américaines, sont des obstacles importants. Ces deux analystes ont des cours-cibles respectifs de 9,50 et 9 $. Par contre, Bert Powell, de BMO Nesbitt, se dit encouragé par la hausse de 3 % de la valeur du carnet de commandes de GLV entre les troisième et quatrième trimestres. Il maintient sa cible de 11,50 $. D.B.
Transat A.T. (Tor., TRZ.B)
Même si Transat a enregistré une perte au deuxième trimestre, la situation devrait se rétablir pour le transporteur aérien montréalais, croit Claude Proulx, analyste de BMO Marchés des capitaux. Pour ces liaisons Canada-Europe, Transat a vendu près de 67 % de ses sièges comparativement à 65% l’année dernière, et ce, avec une capacité accrue de 15%, souligne M. Proulx. Une bonne partie des places de Transat, qui doit composer avec une forte concurrence pour les destinations soleil, sont encore vacantes, nuance David Newman, analyste de la Financière Banque Nationale. Même si les deux prochains trimestres s’annoncent meilleurs, plusieurs signaux contradictoires rendent toutes prévisions périlleuses, admet M. Newman. D’ici un an, M. Newman anticipe que la valeur de l’action de Transat aura gagné 27%; M. Proulx, quant à lui, s’attend à une hausse de 47%. S.R.
