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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 29 octobre 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

25 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • Restaurant Brands International (QSR.TO, 73,56 $), la société derrière Tim Hortons, Burger King et Popeye’s, a affiché lundi un profit du troisième trimestre en hausse par rapport à la même période l’an dernier, tandis que ses revenus ont avancé de plus de 10%. La société a réalisé un profit net attribuable aux actionnaires de 221 millions $ US, soit 70 cents US par action, au cours du trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, elle avait gagné 145 millions $ US, ou 47 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé près de 1,5 milliard $ US, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 1,33 milliard $ US du même trimestre l’an dernier. Les ventes des établissements ouverts depuis au moins un an ont grimpé de 8,9% pour la bannière Tim Hortons et de 7,9% chez Burger King. Celles des restaurants Popeyes ont cependant diminué de 2,4%. Sur une base ajustée, Restaurant Brands a réalisé un profit par action de 76 cents US, comparativement à celui de 68 cents US du troisième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 74 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • Le loueur de voitures américain Hertz (HTZZ, 26,37 $US) a annoncé lundi vouloir offrir une large flotte de véhicules électriques à ses clients et va commencer par commander 100 000 unités à Tesla (TSLA, 972,22 $US) d’ici fin 2022. Les clients pourront louer des Tesla Model 3 dès début novembre dans les principales agences Hertz aux États-Unis et dans quelques villes européennes, a précisé l’entreprise dans un communiqué. Hertz, sorti de faillite en juillet, est en train d’installer des milliers de bornes de recharge dans son réseau. Les loueurs de Tesla auront par ailleurs accès à 3 000 bornes de superchargeurs Tesla à travers les États-Unis et en Europe. Avec la commande à Tesla, les véhicules électriques représenteront 20% de la flotte de Hertz, qui louait déjà des voitures sans émissions polluantes depuis 2011 aux États-Unis. Selon un sondage de l’institut Pew, cité par Hertz, 40% des consommateurs américains se disent prêts à envisager d’acheter un véhicule électrique pour leur prochain achat automobile. Et les trois grands constructeurs aux États-Unis (GM, Ford et Fiat Chrysler) se sont récemment engagés à ce que les véhicules électriques représentent 40% à 50% de leurs ventes en 2030. 
  • Le prestataire américain de services de paiement PayPal (PYPL, 249,16 $US) a assuré ne pas avoir l’intention de racheter le réseau social et site de partages de photos Pinterest (PINS, 50,96 $US), démentant des informations publiées mercredi par l’agence Bloomberg. Dans un communiqué laconique publié dimanche soir, PayPal a indiqué «ne pas chercher à acquérir Pinterest pour le moment». Bloomberg avait évoqué en milieu de semaine dernière une possible transaction valorisant Pinterest à près de 44 milliards de dollars américains, ce qui représenterait le plus gros rachat d’un réseau social jamais enregistré. Le prix évoqué par Bloomberg représenterait une hausse substantielle par rapport à la valeur boursière de Pinterest, qui se situe à environ 37 milliards $US. Lancée en 2009 et très axée sur la dimension créative de ses utilisateurs, la plateforme est entrée en Bourse en avril 2019. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,69 milliard $US en 2020, en hausse de 48%, et comptait, fin juin 2021, 454 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Mais, lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, en juillet, le marché a jugé décevante la croissance du nombre de ses usagers. Fin juillet, le site faisait ainsi état d’une baisse de 7% de ses utilisateurs aux États-Unis sur un an. De son côté, PayPal a profité de l’explosion du commerce en ligne pendant la pandémie pour grossir et réaliser plusieurs acquisitions, dont celle de Paidy, un spécialiste japonais des achats à paiement différé en ligne, ou de Happy Returns, un site facilitant les démarches pour le retour de produits achetés en ligne.
  • La Banque HSBC (0005,HK, 46,70 $HKD) a vu son bénéfice bondir au troisième trimestre, notamment grâce à des reprises sur provisions, et promet une solide performance pour les mois à venir tout en lançant un programme de rachat d’actions de 2 milliards de dollars américains. De juillet à septembre, HSBC a réalisé un bénéfice net de 3,543 milliards $US, quasiment triplé par rapport à la même période de 2020, notamment grâce à d’importantes reprises de provisions au regard de la réouverture de l’économie et d’un moindre risque de défauts de paiements. Sur les neuf premiers mois de 2021, le bénéfice net a également triplé en glissement annuel, à 10,8 G$US, d’après le communiqué du groupe. Les revenus d’HSBC au troisième trimestre ont augmenté de 1% à 12 G$US, soutenus par des effets de change favorables, mais pénalisés par les faibles performances dans les domaines de l’assurance-vie et de la banque privée notamment. HSBC a annoncé en février une profonde réorganisation pour se focaliser sur l’Asie où elle réalise 90% de son bénéfice. Plombée par le bas niveau des taux d’intérêt, la banque cherche à développer ses revenus tirés de commissions et de frais fixes, notamment dans la gestion de fortune en Asie.

 

À surveiller

Stantec (STN, 68,28 $): une acquisition qui plait aux investisseurs. L’acquisition jeudi dernier par Stantec des actifs nord-américains et d’Asie-Pacifique de la société d’ingénierie australienne Cardno a certes réjoui les investisseurs car le cours de l’action de la société d’Edmonton s’est apprécié de plus de 10%.

Shopify (SHOP, NYSE, 1,425,85 $US): un ralentissement temporaire selon l’analyste de la RBC. Le cours de l’action de Shopify est en baisse depuis son sommet de juillet, et il est même inférieur à son sommet précédent atteint en février. Tout cela parce que l’on craint un décélération du commerce en ligne à la suite de la réouverture des commerces depuis que les mesures sanitaires sont levées dans bien des endroits.

Precision Drilling (PD, 57,50 $): réaction négative des investisseurs, mais une occasion d’achat selon l’analyste de la BMO. La divulgation des résultats du 3e trimestre du plus grand entrepreneur en forage au Canada n’a certainement pas plu aux investisseurs, car le titre s’est aussitôt délesté d’environ 7 % de sa valeur durant la séance de négociations qui a suivi.

 

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26 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • Le conglomérat américain General Electric (GE, 106,40 $US) a annoncé mardi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes grâce notamment au redémarrage progressif de ses activités dans le secteur de l’aviation. Cette activité avait chuté pendant la pandémie avec le ralentissement du trafic aérien, mais repart de l’avant depuis le dernier trimestre. Le groupe, basé à Boston (Massachusetts), a dégagé un bénéfice net par action, hors éléments exceptionnels, de 57 cents, bien mieux que les 43 cents prévus par les analystes. GE a par conséquent révisé à la hausse ses prévisions de profit sur l’année, les situant dans une fourchette comprise entre 1,80 et 2,10 dollars américains par action, contre 1,20 à 2,00 $US au trimestre précédent. L’entreprise a aussi augmenté ses estimations de flux de liquidités tirés des activités industrielles, désormais compris entre 3,75 et 4,75 milliards $US (contre 3,5 à 5 G$US précédemment). Les revenus issus de l’aviation ont grossi de 10% en rythme annuel pour s’établir à 5,4 G$US au troisième trimestre. GE est également présent dans le secteur des énergies renouvelables, où ses revenus ont reculé de 7%, s’établissant à 4,2 G$US. Les ventes ont aussi reculé dans le domaine de la santé (-5%) et se sont stabilisées dans le secteur des turbines à gaz. Le chiffre d’affaires global est ressorti à 18,4 G$US (-1%), en dessous des attentes du marché qui le situaient à 19,3 milliards.
  • Le groupe américain 3M (MMM, 181,56 $US), fabricant d’une vaste gamme de produits allant des post-it aux masques de protection en passant par des matériaux anti-incendie, a affiché mardi des résultats meilleurs qu’attendu au troisième trimestre malgré les problèmes logistiques. Le chiffre d’affaires de la société a grimpé de 7% sur la période, à 8,9 milliards de dollars américains, soit au-dessus des 8,67 G$US anticipés par les analystes. Les revenus de toutes les divisions ont progressé: les produits destinés à la santé (+4,1%), aux transports et à l’électronique (+5,8%), à la sécurité et l’industrie (+7,2%) et à la grande consommation (+8,1%). 3M a dégagé un bénéfice net de 1,43 G$ US, comme sur la même période en 2020. Ajusté des éléments exceptionnels, son bénéfice s’est affiché à 2,45 $US par action, alors que les analystes misaient sur 2,20 $US. Le groupe a affiné ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2021. Le chiffre d’affaires devrait grimper de 9% à 10% contre une progression de 7% à 10% annoncée auparavant. Le bénéfice par action devrait s’élever entre 9,70 $US et 9,90 $US alors qu’il était espéré jusqu’ici entre 9,70 et 10,10 $US.
  • Le vendeur de jouets Hasbro (HAS, 88,50 $US) a prévenu mardi que les problèmes d’approvisionnement avaient freiné ses livraisons au troisième trimestre, mais assure travailler «inlassablement» pour rattraper les retards et préparer Noël. Ces problèmes logistiques ont conduit à une baisse de 3% du chiffre d’affaires de la branche de jouets et jeux traditionnels comme les pistolets Nerf, les figurines Transformers et Mon petit poney, ou les pâtes à modeler Play-Doh. Mais les ventes de la division consacrée aux cartes à collectionner Magic et Donjons & Dragons, physiques ou en ligne, ont bondi de 32% sur la période. Et les revenus de la division consacrée aux contenus audiovisuels, comme les dessins animés Peppa Pig et PJ Masks, se sont de leur côté envolés de 76%. Au total, le chiffre d’affaires d’Hasbro a progressé de 11% au troisième trimestre pour atteindre 1,97 milliard de dollars américains. Son bénéfice net a augmenté de 15%, à 253 M$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s’est affiché à 1,96 $US, soit au-dessus des 1,69 $US attendus par les analystes. Le groupe s’attend toujours à une hausse de son chiffre d’affaires comprise entre 13% et 16% pour l’année et à une marge opérationnelle d’environ 15%. 
  • La compagnie aérienne finlandaise Finnair (FIA1S.HE, 0,6384 €) a annoncé mardi une baisse de ses pertes liées à la crise du coronavirus, en dépit des effets persistants de la pandémie, notamment en Asie. Entre juillet et septembre, le transporteur a subi une perte nette de 115,1 millions d’euros, inférieure de 42% à celle du troisième trimestre 2020. À 199,4 millions d’euros, le chiffre d’affaires au troisième trimestre a été multiplié par plus de deux par rapport à celui de la même période de l’an dernier. Finnair, dont le modèle économique repose sur les liaisons Europe-Asie via son «hub» d’Helsinki, a été particulièrement touchée par la pandémie partie de Chine avant de frapper durement l’Europe et entraîner de sévères restrictions de voyages partout dans le monde. Le transporteur s’attend à ce que l’Asie s’ouvre davantage aux voyageurs début 2022 — à l’exception de la Chine, qui ne devrait en faire autant qu’après le premier semestre de l’année prochaine. La perte opérationnelle comparable du groupe est ressortie en baisse de près de 35% sur un an au cours du trimestre, à 109,1 millions, contre un bénéfice de 100,7 millions au troisième trimestre 2019, avant la pandémie. Le transporteur peut cependant compter sur ses activités de fret, où la demande «a été exceptionnellement forte, surtout à la fin du trimestre, en raison des problèmes d’approvisionnement dans le monde», selon Finnair.
  • Le géant américain des services de livraison UPS (UPS, 203,90 $US), porté depuis le début de la pandémie par une forte demande pour le commerce en ligne, a publié mardi des résultats trimestriels supérieurs aux prédictions et revu à la hausse ses ambitions à l’année. Le groupe d’Atlanta (Géorgie) a réalisé, de juillet à septembre, un chiffre d’affaires de 23,2 milliards de dollars américains, en hausse de 9,2% par rapport à l’année dernière et plus élevé que les 22,6 milliards attendus par le marché. Ses revenus ont gonflé davantage sur le marché international (+15,5%) que sur le marché américain (+7,4%), qui représente la principale source de rentrée d’argent pour UPS. Les activités liées aux solutions de chaîne d’approvisionnement ont, elles, progressé de 8,4%. Le bénéfice net du groupe est de 2,3 G$ US sur le trimestre. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le profit est de 2,71 $US, mieux que les 2,54 $US prévus par les analystes. Ces résultats solides ont permis à UPS de rehausser ses estimations de marge opérationnelle (ratio entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires) pour 2021: celle-ci devrait désormais s’établir à 13%, contre une prévision de 12,7% au trimestre précédent.
  • Le producteur norvégien d’aluminium Norsk Hydro (NHYDY, 8,00 $US) a fait état mardi de résultats trimestriels en forte hausse sur un an, grâce à la hausse du prix de l’aluminium, mais fait face à des problèmes d’approvisionnement. Le bénéfice net atteint un peu plus d’un milliard de couronnes (103 millions d’euros) contre une perte nette de 222 millions au troisième trimestre de l’an dernier, a annoncé le groupe. La demande d’aluminium, comme celle des autres métaux industriels et d’une manière plus large, des matières premières, est particulièrement élevée alors que les consommateurs profitent de la reprise post-pandémie de la COVID-19, faisant s’envoler les prix. Au troisième trimestre, Norsk Hydro a empoché près de 2 500 $US par tonne d’aluminium vendue, soit 52% de plus qu’il y a un an. Indicateur mis en avant par le groupe, car il gomme les effets exceptionnels, l’excédent brut d’exploitation (BAIIDA) ajusté, a bondi, à plus de 7,2 milliards de couronnes (contre 3,1 milliards au troisième trimestre 2020), au-delà des attentes des analystes. Le chiffre d’affaires a lui aussi bondi, à 36,7 milliards de couronnes (+33% sur un an). D’ici 2025, Norsk Hydro vise une amélioration des résultats fixée à 7,4 milliards de couronnes. 
  • Metz pour les moteurs électriques, Sept-Fons pour les freins: Stellantis (STLA, 20,36 $US) a précisé mardi ses plans pour adapter ses usines françaises au virage électrique. Stellantis «anticipe les effets de la transition énergétique en affectant de nouvelles activités aux sites qui étaient jusqu’à présent les plus dépendants du moteur thermique», a précisé le groupe qui rassemble les marques Peugeot, Citroën, DS, Fiat ou encore Chrysler. Le constructeur prévoit d’y disposer dès 2024 d’une capacité annuelle de 1,1 million de moteurs électriques et de 600 000 boîtes de vitesses électrifiées produites via deux coentreprises. Le site de Charleville (Ardennes) réalisera les carters protégeant les moteurs de Metz. La fonderie de Sept-Fons (Allier), qui fabriquait notamment des carters, ambitionne de se spécialiser dans la fabrication d’éléments de freinage. Hordain (Nord) assemblera des véhicules utilitaires Fiat, à côté des Peugeot, Citroën, Opel et Toyota qu’il produit déjà. Rennes (Ille-et-Vilaine), qui assemble aujourd’hui la version hybride du VUS Citroën C5 Aircross, se verra confier son remplaçant en version électrique. Stellantis lancera la fabrication de sa plateforme (châssis) «Medium» à Sochaux (Doubs) dans un nouvel atelier de montage, pour équiper le remplaçant d’un des best-sellers de Peugeot, le VUS 3008.

 

À surveiller

Cominar (CUF-UN, 11,61$): une offre d’achat pour scinder l’entreprise en trois morceaux. Ce dimanche, un consortium dirigé par l’entreprise québécoise Canderel a annoncé l’acquisition du fonds de placement immobilier Cominar pour un montant de 5,7 milliards de dollars.

Facebook (FB, 328,69$US) : un analyste abaisse modestement ses prévisions. Le réseau social Facebook a livré des résultats financiers au troisième légèrement sous les attentes des analystes, alors que les prévisions publiées pour le quatrième trimestre ont également laissé les investisseurs sur leur appétit.

Amazon (AMZN, 3 402,78$US): difficultés à l’horizon d’ici Noël. Le détaillant en ligne Amazon dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre le 28 octobre et l’analyste Justin Post, de Bank of America, s’attend à ce que les prévisions du 4e trimestre soient sous les attentes des analystes.

 

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27 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • Teck Resources (TECK, 28,23 $US) a surpassé les attentes des analystes mercredi en publiant des résultats financiers supérieurs aux attentes pour son troisième trimestre, notamment grâce à la hausse des prix des matières premières. La minière de Vancouver a affiché un bénéfice de 816 millions $, ou 1,51 $ par action, pour son trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 61 millions $, ou 11 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 3,97 milliards $, comparativement à 2,29 milliards $ au troisième trimestre de l’an dernier. Le prix obtenu par Teck pour le cuivre a grimpé à 4,28 $ US la livre au plus récent trimestre, comparativement à 3,00 $ US la livre un an plus tôt. Le prix réalisé pour le zinc a quant à lui atteint 1,36 $ US la livre, par rapport à 1,05 $ US la livre un an plus tôt. Le prix obtenu pour l’acier sidérurgique a bondi à 237 $ US la tonne, alors qu’il était de 102 $ US la tonne l’an dernier. Sur une base ajustée, Teck a affiché un bénéfice de 1,88 $ par action pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 24 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 1,50 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • Le constructeur aéronautique Boeing (BA, 209,30 $US) a de nouveau subi une perte nette au troisième trimestre, le rebond de son avion-vedette, le 737 MAX, étant assombri par les difficultés autour de son long-courrier 787 Dreamliner et de sa capsule spatiale Starliner. Le groupe a connu entre juillet et septembre une perte nette de 132 millions de dollars américains. Son chiffre d’affaires est ressorti à 15,13 milliards $US sur la période, en hausse de 8%, mais en dessous des attentes des analystes. Le 787 continue à être source de tracas pour l’entreprise.  Depuis la découverte de premiers vices de fabrication à la fin de l’été 2020, le groupe en a plusieurs fois décelé de nouveaux. Ce ralentissement et les travaux supplémentaires à effectuer devraient engendrer des «coûts anormaux» supplémentaires d’environ 1 milliard de dollars au total, estime Boeing. Une charge de 183 millions a été comptabilisée à cet effet au troisième trimestre. Boeing a aussi passé sur la période une provision de 185 millions de dollars liée aux déboires de sa capsule spatiale Starliner. Le constructeur a pu compter sur la solidité de son activité de services aux clients, dont le chiffre d’affaires a progressé de 14% grâce notamment à la reprise de la demande en maintenance pour les avions commerciaux. 
  • Le constructeur automobile américain General Motors (GM, 57,37 $US) a publié mercredi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais a vu son profit baisser en raison d’une conjoncture difficile. De juillet à septembre, le groupe de Detroit a réalisé un chiffre d’affaires de 26,78 milliards de dollars américains, mieux que les 26,51 milliards prévus. Il a dégagé un bénéfice par action de 1,52 $US, davantage que les 96 cents anticipés. Le bénéfice net est lui de 2,42 G$ US, en baisse par rapport aux 4,05 G$ US de l’année précédente. Le repli du bénéfice n’est pas une surprise majeure, en raison de la pénurie mondiale de semi-conducteurs, qui affecte l’industrie automobile, et de la hausse du coût des matières premières. La patronne de GM, Marry Barra, a estimé que «les résultats annuels de GM devraient approcher la fourchette haute de nos estimations, qui correspond à un bénéfice avant intérêts et impôts compris entre 11,5 et 13,5 G$ US, bien au-dessus des 10 à 11 G$ US que nous anticipions en février».
  • Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK, 40,18 $US) a vu son bénéfice net part du groupe reculer de 6% au troisième trimestre en dépit d’une hausse de son chiffre d’affaires en raison notamment d’impôts élevés, mais a relevé ses prévisions. Son bénéfice net s’est établi à 1,17 milliard de livres pour un chiffre d’affaires en hausse de 5% sur un an à 9,08 G£, selon un communiqué mercredi. GSK s’attend désormais à ce que le bénéfice par action ajusté en 2021 baisse entre de 2% à 4% hors contribution de ses solutions contre la COVID-19 ce qui «représente une amélioration par rapport à l’estimation précédente de juillet 2021». GSK est également critiqué pour ne pas avoir encore mis sur le marché de vaccin contre la COVID-19. Le groupe avait annoncé fin août le lancement avec la sud-coréenne SK Bioscience d’essais avancés de phase 3 pour un candidat-vaccin contre la COVID-19, très en retard notamment sur le britannique Astrazeneca.
  • Une augmentation de prix se profile pour certains abonnés du service de télévision, alors que la plateforme de diffusion en continu réorganise l’ensemble de son offre de pour introduire une nouvelle option destinée uniquement aux appareils mobiles. Le service de Bell Média (BCE.TO, 63,26 $) a indiqué mardi avoir supprimé ce qui constituait son forfait «de base», qui offrait aux téléspectateurs une bibliothèque d’anciens titres des chaînes HBO et Showtime, ainsi que les séries originales de Crave, pour un prix relativement bas de 9,99 $ par mois. À la place, les abonnés auront désormais deux choix, qui offrent tous deux un accès à toute la gamme de séries HBO dont dispose Crave, à certaines émissions de HBO Max, à Showtime et à une sélection de nouveaux films.  Crave Mobile donne aux téléspectateurs l’accès à l’intégralité de la bibliothèque de Crave via une application mobile ou le site web de Crave, mais le contenu ne peut être visionné que par un téléspectateur à la fois, sur un seul appareil mobile enregistré, ce qui rend difficile le partage d’un abonnement avec un autre utilisateur. Crave Mobile coûtera 9,99 $ par mois, reprenant en fait le prix de l’ancien service de base de Crave, mais ne prendra pas en charge le téléchargement d’épisodes sur les téléphones, ni la diffusion sur les téléviseurs et il ne sera pas accessible sur les applications de télévision, telles que Roku ou Apple TV. Les abonnés qui paient déjà 19,99 $ par mois pour le forfait complet de Crave — désormais appelé Crave Total — ne verront pas leurs factures mensuelles affectées. 
  • Le géant américain des boissons non alcoolisées Coca-Cola (KO, 54,47 $US)a révisé mercredi à la hausse ses objectifs financiers pour 2021, encouragé par de bons résultats trimestriels dans un contexte de redémarrage de l’économie mondiale. Coca, qui avait déjà revu à la hausse ses prévisions au trimestre dernier, prévoit désormais une croissance organique de son chiffre d’affaires de 13% à 14%, contre 12% à 14% précédemment. Son bénéfice par action est, lui, attendu en hausse de 15% à 17%, contre de 13% à 15% anticipé auparavant. Il avait été de 1,95 dollar américain en 2020. De juillet à septembre, Coca a dégagé 10,04 G$ US de revenus (+16% en un an), mieux que les 9,75 milliards prévus par les analystes de Wall Street. Les ventes ont principalement grimpé en Amérique latine (+41% en un an) et dans la division «Global Ventures» (+47%), qui gère les différentes acquisitions de la marque. Dans les régions Amérique du Nord et Europe, Moyen-Orient, Afrique, le chiffre d’affaires a progressé de 13%, tandis qu’il est seulement monté de 3% en Asie Pacifique. Le bénéfice net de l’entreprise a grimpé de 42% en un an, à 2,5 G$ US. Rapporté par action, il s’affiche à 65 cents, là encore supérieur aux attentes de 58 cents.
  • Les ventes du géant de la restauration rapide McDonald’s (MCD, 236,42 $US)ont encore progressé au troisième trimestre, tirées par des commandes plus importantes, des hausses de prix, de nouveaux articles au menu et moins de fermetures de restaurants pour raisons sanitaires. Le chiffre d’affaires du groupe de Chicago, qui compte près de 40 000 restaurants dans 119 pays, a progressé de 14% pour atteindre 6,2 G$ US, détaille un communiqué mercredi. Aux États-Unis, le prix moyen des commandes a gonflé avec des clients commandant plus, des prix plus élevés et des articles bénéficiant d’une promotion importante comme le sandwich au poulet croustillant. Le groupe a aussi profité de la progression de ses ventes en ligne, dopées par le lancement d’un nouveau programme de fidélité. À l’international, les ventes ont été particulièrement solides au Royaume-Uni et se sont bien tenues au Canada, en France et en Allemagne, en partie grâce à un nombre moins important de restaurants fermés à cause de la pandémie. Les restrictions sanitaires ont en revanche continué à peser en Australie, où les ventes ont stagné, tandis que la résurgence de cas de Covid en Chine y fait reculer le chiffre d’affaires de McDonald’s. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 2,15 G$ US, en hausse de 22%. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice du groupe s’est affiché à 2,76 $US, ce qui est au-dessus des 2,46 $US anticipés par les analystes. 
  • La première banque d’affaires italienne, Mediobanca (MB.MI, 10,50 €), a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 30,9% au premier trimestre de son exercice décalé 2021/22, grâce à une forte hausse des commissions et la reprise des crédits à la consommation. La banque a dégagé un bénéfice net de 261,9 millions d’euros sur la période juillet-septembre, un résultat qui dépasse le consensus des analystes du fournisseur d’informations financières Factset Estimates, qui tablaient sur 220 millions d’euros. Les revenus ont pour leur part progressé de 12,8% à 706,4 millions d’euros, un montant là aussi supérieur aux attentes des analystes. Les recettes ont été tirées par les commissions nettes, en hausse de 7,2% à 202,7 millions d’euros. Le revenu net d’intérêts n’a cependant connu qu’une hausse limitée, de 0,4% à 358,4 millions d’euros, en raison de la baisse des taux sur les marchés. Les créances douteuses brutes ont diminué de 1,5% à 1,57 milliard d’euros, et représentent désormais 3,1% du portefeuille de prêts. Le ratio de fonds propres durs (CET1) de Mediobanca, indice très suivi par les analystes, car il mesure la capacité à faire face à une crise, a reculé à 16,1%, contre 16,3% fin juin.

 

À surveiller

BRP (DOO, 107,29 $): il faut être opportuniste et profiter de l’occasion selon l’analyste de Desjardins. Le titre du fabricant de véhicules sportifs qui avait touché 130 $ durant la séance du 7 septembre s’est fait malmener hier, chutant de 8% pour clôturer la journée à 107,29 $. Et ce n’est pas parce que la direction avait de mauvaises nouvelles à annoncer.

Lion Électrique (LEV-NYSE, 13,45 $US): une commande qui pourrait stimuler le cours de l’action. Après un départ en bourse fulgurant l’automne dernier, le titre du fabricant d’autobus électrique de St-Jérome s’est enlisé dans une tendance à la baisse qui a vu son cours boursier passer de 34 $US en janvier à 11 $US il y a à peine quelques semaines.

LifeSpeak (LSPK, 7,25 $): pour participer au secteur du traitement de la santé mentale et du bien-être. Au moment où le dépistage et le traitement des problèmes de santé mentale prennent de plus en plus de place dans l’actualité, David Newman, analyste chez Desjardins, amorce sa couverture de la société LifeSpeak Inc. avec une recommandation d’achat en vue d’un cours cible de 13 $.

 

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28 octobre

Dans les Titres en action:

  • Le brasseur Molson Coors (TAP, 43,29 $US) a affiché jeudi un bénéfice et des revenus en hausse pour son troisième trimestre, grâce à une augmentation des prix de ses produits, à l’équilibre favorable de sa gamme de produits et à la réouverture des bars et salles de spectacles où sont vendues ses boissons. La société établie au Colorado et à Montréal a réalisé un bénéfice net de 453 millions $ US, ou 2,08 $ US par action, pour son trimestre clos le 30 septembre, en hausse de 32,1 % par rapport à celui de 342,8 millions $ US, ou 1,58 $ US par action, de la même période l’an dernier. Le bénéfice sous-jacent du plus récent trimestre s’est établi à 380,5 millions $ US, ou 1,75 $ US par action, comparativement à celui de 350,8 millions $ US, ou 1,62 $ US par action, du troisième trimestre de 2020. Les revenus trimestriels de Molson Coors ont progressé de 2,5 % à 2,82 milliards $ US, alors qu’ils avaient été de 2,75 milliards $ US un an plus tôt.
  • Shopify (SHOP, 1 445 $US) a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre de près de 1,15 milliard $ US, gonflé par un profit non réalisé sur ses placements en titres de capitaux propres, tandis que ses revenus ont progressé de 46% par rapport à la même période l’an dernier. La société de commerce électronique a réalisé un profit par action de 9 $ US pour son trimestre clos le 30 septembre, en tenant compte du profit non réalisé de 1,34 milliard $ US. Ce résultat se comparait à un bénéfice de 191,1 millions $ US, ou 1,54 $ US par action, pour le même trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, Shopify a indiqué avoir touché un profit de 102,8 millions $ US, soit 81 cents US par action, pour son plus récent trimestre, en baisse par rapport à un profit ajusté de 140,8 millions $ US, ou 1,13 $ US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,12 milliard $ US, en hausse par rapport à ceux de 767,4 millions $ US du même trimestre un an plus tôt. Les revenus tirés des solutions par abonnement se sont chiffrés à 336,2 millions $ US, en hausse par rapport à ceux de 245,3 millions $ US de l’an dernier, tandis que les revenus des solutions aux marchands ont atteint 787,5 millions $ US, comparativement à 522,1 millions $ US au troisième trimestre de l’an dernier.
  • CAE (CAE, 30,07 $US) a signé une entente qui la verra faire l’acquisition de la division d’exploitation aérienne AirCentre de Sabre pour 392,5 millions $ US. L’entreprise montréalaise estime que la transaction lui permettra d’étendre davantage sa portée auprès de sa clientèle au-delà de la formation des pilotes. Les activités de la division AirCentre de Sabre incluent des logiciels utilisés par les compagnies aériennes pour aider à la gestion des équipages et des vols, ainsi qu’à l’optimisation de l’utilisation des avions et de la gestion des aéroports. La division compte plus de 150 compagnies aériennes clientes. En vertu de l’entente, les quelque 500 employés d’AirCentre situés dans 13 pays se joindront à CAE. L’accord devrait être finalisé au premier trimestre de l’année prochaine, sous réserve des conditions habituelles et des approbations réglementaires. 
  • Bombardier (BBD-B.TO, 2,15 $) a déclaré une perte de 377 millions $ US au troisième trimestre comparativement à un bénéfice de 192 millions $ US il y a un an. Le constructeur d’avions d’affaires, qui tient ses livres en dollars américains, a déclaré que la perte s’élevait à 16 cents par action diluée pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un bénéfice de cinq cents par action diluée au même trimestre de l’année dernière. Sur une base ajustée, Bombardier affirme avoir perdu quatre cents par action diluée au cours de son plus récent trimestre, comparativement à une perte ajustée de neuf cents par action un an plus tôt. Les revenus ont totalisé près de 1,45 milliard $ US, contre près de 1,41 milliard $ US au troisième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte ajustée de cinq cents par action et à 1,37 milliard $ de revenus pour le trimestre, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv. Le mois dernier, Bombardier a annoncé une commande ferme de 20 de ses nouveaux avions Challenger 3500, sa plus grosse commande d’avions d’affaires de l’année.
  • Le groupe américain Caterpillar (CAT, 200,67 $US), spécialisé dans la fabrication d’engins, d’équipement et de matériels de chantier, a vu son profit trimestriel grimper jeudi, porté par la forte demande dans le secteur de la construction. Le groupe de Deerfield (Illinois) a réalisé un bénéfice opérationnel de 1,67 milliard de dollars américains de juillet à septembre, soit une hausse de 69% en un an. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street le bénéfice est de 2,66 $US, au-dessus des attentes du marché (2,20 $US). Le chiffre d’affaires a en effet augmenté aussi bien dans le secteur des industries de la construction (+30%), quand dans celui des industries des ressources (+32%) et celui de l’énergie et des transports (+22%). De l’Amérique du Nord (+28%) à l’Asie-Pacifique (+8) en passant par l’Amérique latine (+72%) et la région Europe, Afrique, Moyen-Orient (+23%), les revenus ont progressé dans l’ensemble des zones où Caterpillar est présent. Son chiffre d’affaires global sur le trimestre, 12,4 G$ US, est en revanche légèrement inférieur aux anticipations des analystes qui l’avaient estimé à 12,48 milliards.
  • La première banque russe, Sberbank (SBRCY, 21,06 $US), a annoncé jeudi un bénéfice net record sur les 9 premiers mois de 2021, porté par une croissance «dans tous les secteurs-clés», notamment les prêts à la consommation. Sur les neuf premiers mois de 2021, le groupe public a dégagé un bénéfice net de 978 milliards de roubles, soit 11,9 milliards d’euros au taux actuel. Le bénéfice net lors des trois premiers trimestres est en hausse de 75,1% sur un an, a précisé Sberbank. Les prêts à la consommation ont progressé de 6,5% au troisième trimestre, alors que le pouvoir d’achat des Russes, en déclin depuis des années, a encore été érodé par la pandémie, l’inflation en hausse et la chute du cours du rouble. Les revenus tirés des intérêts sur les emprunts ont ainsi augmenté de 14,2% sur un an, à 469,6 milliards de roubles. Grâce à ces excellents résultats, la banque a indiqué relever ses prévisions de rendement de capitaux propres à plus de 23% cette année.

 

À surveiller

Neighbourly Pharmacy Inc. (NBLY, 31,05$US): le rythme des acquisitions s’accélère, mais le titre en tient déjà compte. Les résultats du 2e trimestre de l’année financière 2022 du plus grand réseau de pharmacies communautaires au Canada ont été généralement conformes aux prévisions.

Suncor Energy (SU, 28,22 $): la pétrolière canadienne hausse son dividende de 100%. La plus grosse société pétrolière canadienne annonçait hier qu’elle haussait son dividende trimestrielle de 0,21$ à 0,42$, ce qui le ramène tout près de son sommet de 0,465$ qu’elle avait versé au 1er trimestre 2020, juste avant la pandémie.

Intel Corp (INTC, 47,89 $US): après réflexion, l’analyste de la BMO lance la serviette. Les plus récents résultats trimestriels du manufacturier de puces pour semi-conducteurs ont tellement déplu aux investisseurs que le cours de l’action s’est affaissé de plus de 14% au cours des 4 dernières séances.

 

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29 octobre

 

Dans les Titres en action:

  • Le Groupe SNC-Lavalin (SNC.TO, 33,02 $) a affiché un profit pour son troisième trimestre, vendredi, notamment grâce à la vente de ses activités pétrolières. La firme d’ingénieurs a précisé que son bénéfice net attribuable aux actionnaires avait totalisé 600,7 millions $ au cours du trimestre clos le 30 septembre, comparativement à une perte de 85,1 millions $ pour la même période l’an dernier. Les résultats du plus récent trimestre comprenaient un gain de 577,8 millions $ lié à la vente des activités de pétrole et de gaz naturel de l’entreprise. Le bénéfice des activités poursuivies, qui exclut les éléments non récurrents, a atteint 18,6 millions $, soit 11 cents par action, pour le troisième trimestre, ce qui se compare à une perte de 8,8 millions $, ou 5 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 1,81 milliard $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 1,78 milliard $ du troisième trimestre de 2020. SNC-Lavalin a indiqué que le bénéfice ajusté tiré des activités de services professionnels et de gestion de projets s’était établi à 23 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à une perte de 1 cent par action un an plus tôt. 
  • Le géant américain des hydrocarbures ExxonMobil (XOM, 64,59 $US) est repassé dans le vert au troisième trimestre, dégageant un bénéfice net de 6,8 milliards de dollars américains à la faveur du rebond des prix du pétrole et du gaz. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a bondi de 60% pour atteindre 73,8 G$US sur la période. Il a été en grande partie tiré par la hausse des cours de l’énergie, la production mondiale du groupe étant restée à peu près au même niveau qu’au troisième trimestre 2020, à environ 3,7 millions de barils par jour. Les activités de raffinage ont, elles, profité surtout de marges plus élevées, mais aussi de volumes plus importants. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs à Wall Street, le bénéfice s’est élevé à 1,58 $US contre 1,56 $US attendu. La trésorerie dégagée par les activités du groupe au courant du trimestre a permis de verser les dividendes prévus aux actionnaires et de réduire la dette de 4 milliards de dollars. ExxonMobil prévoit d’augmenter encore les retours aux actionnaires à travers un programme de rachat d’actions de 10 G$US devant commencer en 2022 et durer un à deux ans.
  • Le géant italien des hydrocarbures Eni (ENI.MI, 12,46 €)a publié vendredi un bénéfice net de 1,2 milliard d’euros pour le troisième trimestre, tiré par l’envolée des cours du pétrole. Ce résultat est supérieur au consensus des analystes du fournisseur d’informations financières Factset Estimates qui tablait sur un bénéfice de 1,07 milliard d’euros. Au troisième trimestre 2020, Eni avait subi une perte de 503 millions d’euros, en raison des ravages de la pandémie de coronavirus sur sa production. Le chiffre d’affaires du géant italien a bondi de 84% à 19,02 milliards d’euros, dépassant là aussi les attentes des analystes qui tablaient sur 16,61 milliards d’euros. Sur les premiers neuf mois de l’année, les recettes ont grimpé de 54% à 49,8 milliards d’euros. La production d’hydrocarbures d’Eni a cependant reculé de 1% à 1,68 million de barils par jour (mbj) au troisième trimestre, en raison d’opérations de maintenance. Le bénéfice net ajusté d’Eni — un indicateur scruté de près par les marchés, car il exclut des éléments exceptionnels — s’est établi pour sa part à 1,43 milliard d’euros, contre une perte de 153 millions d’euros sur la même période de 2020.
  • Le groupe américain de pétrole et de gaz Chevron (CVX, 113,82 $US) a dépassé les attentes au troisième trimestre, le groupe profitant non seulement d’une hausse des volumes vendus, mais aussi de l’augmentation des prix. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a bondi de 83% pour atteindre 44,7 milliards de dollars américains, soit au-dessus des 40,5 milliards attendus par les analystes. Les volumes de pétrole et de gaz extraits par Chevron ont en moyenne augmenté de 15% aux États-Unis, de 3% en dehors du pays. Mais le groupe a surtout vendu le baril de pétrole ou de gaz naturel liquéfié à 58 $US en moyenne au troisième trimestre aux États-Unis, contre 31 $US un an plus tôt, à 68 $US en moyenne en dehors du pays contre 39 $US un an plus tôt. Le prix du gaz naturel a été multiplié par près de 4 aux États-Unis, de 61% en dehors du pays. Chevron a dégagé sur la période un bénéfice net de 6,1 milliards contre une perte de 207 M$US en 2021. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice s’est élevé à 2,96 $US contre 2,21 $US attendus.

 

À surveiller

CAE (CAE, 37,09 $): une acquisition qui élargit ses perspectives. Bien qu’il lui manque certaines données, Doug Taylor de Cannacord Genuity croit que l’acquisition de la division d’exploitation aérienne AirCentre de l’américaine Sabre par CAE de 393 millions de dollars américains (M$ US) sera rentable.

Bombardier (BBD.B, 2,02 $): sa dette continue sa descente. Bombardier a encore une fois livré de solides résultats meilleurs que prévu, ce qui indique qu’elle parviendra à atteindre ses cibles de 2021, estime Walter Spracklin de RBC Marchés des capitaux.

Shopify (SHOP, 1688,63 $): elle rate (pour la première fois) la cible. Peu avant l’ouverture des marchés du 28 octobre, Shopify a publié des résultats de son troisième trimestre de l’exercice 2021 légèrement sous les attentes de Martin Toner, de ATB Capital Market.