Photo Bloomberg.
Les résultats de Group WSP plaisent aux investisseurs, même si la progression du bénéfice de l’ancienne Genivar n’aura pas été suffisante pour compenser la dilution du capital de la firme de génie-conseil montréalaise.
Vers 9h45, l’action de WSP bondit de 1,1% à 44,06$.
Au premier trimestre, la société a enregistré un bénéfice net par action de 0,32$. C’est une diminution de 3%. S’il n’est pas réparti par action, le bénéfice net augmente 63% à 28,3 M$.
Les revenus, pour leur part, s’établissent à 1,4 G$, comparativement à 511 M$ à la même période l’an dernier. La progression est principalement attribuable à l’achat de Parsons Brinckerhoff l’automne dernier. D’ici la fin de la moitié 2015, WSP espère d’ailleurs avoir réalisé des « synergies » de 25 M$US.
Difficile de dire, comment se comparent les résultats aux attentes des analystes puisqu’ils n’utilisent pas les mêmes données pour calculer le bénéfice ajusté. Maxim Sytchev, de Dundee Marchés des capitaux, affirme que le bénéfice ajusté est de 0,48$, ce qui est supérieur aux attentes du marché à 0,42$.
Bert Powell, de BMO Marchés des capitaux, considère, pour sa part, que les résultats seraient inférieurs aux attentes. Excluant certains items, il arrive à un bénéfice par action de 0,36$. Le consensus recensé par BMO serait de 0,40$. Les gains du titre de WSP à l’ouverture laisse croire que les investisseurs ont aimé ce qu’ils ont vu, que le bénéfice par action excède les attentes ou non.
Maxim Sytchev, de Dundee Marchés des capitaux, voit les résultats d’un bon œil. En excluant l’acquisition de Parsons Brinckerhoff, la croissance interne à 18,8% montre que la société est sur une lancée, affirme l’analyste dans une note publiée peu de temps après le dévoilement des résultats.
Grâce à sa forte présence à l’internationale (79% de ses activités), on peut s’attendre à une croissance maintenue pour WSP, ajoute l’analyste.
Bert Powell est, lui aussi optimiste. Ses prévisions font partie du sommet de la fourchette de prévisions et il « ne voit rien dans les résultats qui pourraient nous faire changer d’avis ».
Le carnet de commandes de 4,67 G$ représente 9,6 mois de revenus des activités ordinaires.
