Initiés: Richard Roy liquide 80% de ses actions d'Uni-Sélect

Publié le 10/06/2016 à 07:00

Initiés: Richard Roy liquide 80% de ses actions d'Uni-Sélect

Publié le 10/06/2016 à 07:00

Par Stéphane Rolland

Richard Roy. Photo: Les Affaires

Les déclarations d’initiés permettent de savoir ce que font les dirigeants des sociétés inscrites en Bourse avec leurs actions. Bien que des raisons personnelles puissent expliquer les transactions, certains investisseurs les analysent pour orienter leurs décisions de placement. Voici quelques transactions récentes dignes de mention.

Richard Roy liquide 80% de ses actions d’Uni-Sélect

L’ex-pdg d’Uni-Sélect (Tor., UNS) a fortement réduit sa participation dans le grossiste de pièces de rechange pour automobile. Richard G. Roy, maintenant administrateur de la société de Boucherville, a liquidé 80% de ses actions, profitant des gains du titre en 2015.

Richard G. Roy a vendu 65 876 actions le 6 juin dernier à un prix se situant dans une fourchette d’entre 33$ et 33,74$. Cela représente une transaction de 2,2 M$. M. Roy était pdg de l’entreprise de 2008 à 2015. Il a occupé plusieurs postes de direction au sein de l’entreprise avant 2008.

La décision de M. Roy est motivée par son désir de «rééquilibrer son portefeuille personnel d’investissements» après « l’appréciation de la valeur de l’action d’Uni-Sélect au cours de la dernière année», explique Kaven Delarosbil, conseiller aux communications de l’entreprise. En 2015, l’action d’Uni-Sélect a bondi de 125%. Depuis le début de l’année, elle recule de 2,38%.

Une décision à imiter ?

Faudrait-il s’inspirer de M. Roy lorsque vous rééquilibrez votre portefeuille ? La majorité des analystes, quant à eux, émettent toujours une recommandation d’achat. Des sept analystes qui suivent le titre, cinq suggèrent d’acheter le titre, deux suggèrent de le conserver.

Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, continue de croire que la société est sur la bonne voie afin de maintenir sa stratégie de croissance par acquisition. L’achat de Gladwin Paint, au début de mai, en est un bel exemple, selon lui. Il réitère une recommandation d’achat. Sa cible est de 37,50$.

Jonathan Lamers, de BMO Marchés des capitaux, reste sur les lignes de côté. L’analyste croit, lui aussi, qu’il y a des possibilités de gains si la société continue à faire des acquisitions et à réaliser des synergies. Toutefois, il croit que l’évaluation de la société est semblable avec les plus grands acteurs de l’industrie aux États-Unis. Il émet une recommandation « performance de marché » et une cible de 34$.

À la une

Parlons obligations

SE LANCER EN BOURSE. On entend rarement parler du rendements des obligations et autres titres à revenu fixe.

Les hologrammes ne sont plus un fantasme

EXPERT INVITÉ. Un concept vieux de près de 500 ans reprend le devant de la scène avec l'arrivée de l'IA.

É.-U.: le cannabis va être classé moins dangereux, le secteur plane à Wall Street

Il y a 28 minutes | AFP

L’usage récréatif et médical du cannabis est légal dans 24 États américains.