Best Buy: le fondateur revient à la charge avec son offre de rachat

Publié le 16/08/2012 à 11:16, mis à jour le 16/08/2012 à 11:18

Best Buy: le fondateur revient à la charge avec son offre de rachat

Publié le 16/08/2012 à 11:16, mis à jour le 16/08/2012 à 11:18

Par AFP

Photo : Bloomberg

Le fondateur et ex-dirigeant de Best Buy Richard Schulze qui souhaite racheter le distributeur d'électronique grand public en difficulté, a fait une nouvelle tentative jeudi en vue de convaincre la direction actuelle du groupe d'accepter son offre initialement rejetée.

M. Schulze, qui détient environ 20% du capital, avait rendu public la semaine dernière sa volonté de racheter le reste moyennant 24 à 26 dollars par action, ce qui valoriserait le groupe entre 8,16 et 8,84 milliards de dollars.

"Vous avez rejeté ma proposition soigneusement réfléchie en y voyant une +indication d'intérêt très conditionnelle+", reproche M. Schulze à la direction de Best Buy dans une lettre rendue publique jeudi.

Il y insiste sur sa capacité à financer l'opération, qui combinerait un apport de sa part et de sociétés de capital-investissement, ainsi que de la dette.

"Plusieurs sociétés de capital-investissement m'ont informé qu'elles étaient prêtes à s'engager de manière significative", indique-t-il.

"Je suis prêt à apporter à la transaction au moins 1 milliard de dollars de mes propres actifs -- et potentiellement toute ma participation existante", ajoute-t-il.

Enfin, la banque "Credit Suisse est très confiante sur la possibilité de mettre en place le financement par la dette nécessaire", et "plusieurs grandes banques" sont intéressées, assure-t-il.

"C'est un moment critique pour Best Buy. Les décisions que vous prendrez dans les prochains jours et les prochaines semaines pourraient bien déterminer l'avenir de la société", dont "la valeur s'érode chaque jour", prévient encore M. Schulze.

Fin mars, Best Buy avait annoncé avoir subi une perte au quatrième trimestre et sur l'ensemble de son exercice décalé 2012. Il avait alors lancé un plan de réduction de coûts de 800 millions de dollars prévoyant la fermeture de magasins à grande surface aux Etats-Unis et l'ouverture de magasins de plus petite taille.

 

 

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