À surveiller: SNC-Lavalin, mdf commerce et Brookfield Infrastructure

Publié le 11/02/2021 à 08:38, mis à jour le 12/02/2021 à 08:54

À surveiller: SNC-Lavalin, mdf commerce et Brookfield Infrastructure

Publié le 11/02/2021 à 08:38, mis à jour le 12/02/2021 à 08:54

Par Dominique Beauchamp
SNC-Lavalin

(Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres de SNC-Lavalin, mdf commerce et Brookfield Infrastructure? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

SNC-Lavalin (SNC, 25,61$): un autre grand ménage ne convainc pas encore cet analyste

Frédéric Bastien de Raymond James est satisfait que SNC-Lavalin concrétise son recentrage sur les services d’ingénierie en vendant ses activités pétrolières, mais il hésite à recommander de nouveau l’achat du titre qu’il juge pourtant très sous-évalué.

«Le passé de la société nous a appris à être prudent envers SNC-Lavalin. Nous attendrons donc patiemment de pouvoir analyser les états financiers de fin d’année avant de revoir notre thèse d’investissement», écrit-il dans une note.

SNC-Lavalin a trouvé preneur pour sa filiale pétrolière Kentech de Dubai, une transaction qui plaira à ceux qui veulent que la société se décarbonise.

Cette vente oblige SNC-Lavalin à dévaluer cet actif au bilan d’encore 300 millions au quatrième trimestre. Cette somme s’ajoute à la radiation de 1,9 milliard de dollars effectuée en 2019.

Frédéric Bastien s’attendait à ce que SNC-Lavalin conserve le segment qui concerne les services pétroliers et les contrats clés en main qui réalisent des revenus de 100 millions de dollars, mais ces activités ont probablement été «l’édulcorant» qui a scellé la transaction, dit-il.

La division vendue a essuyé des pertes depuis trois ans.

Ce désinvestissement accélère le repositionnement souhaité dans les services d’ingénierie et de gestion de projets.

«Tout ce qui reste du secteur des ressources est la division des services métallurgiques et miniers qui rapetisse encore à la suite de nouvelles charges de 95 M$ pour quatre projets commerciaux encore en cours», révèle l’analyste.

Frédéric Bastien attribue en partie le sursaut de 11 % de l’action le 10 février à la réalisation que 75% des provisions additionnelles de 480 millions de dollars sur les contrats de construction clés en main à prix forfaitaire constituent une écriture comptable qui n’exige aucune sortie de fonds.

Les pertes sèches de 230 M$ sont aussi inférieures aux estimations de 500 M$ et plus de certains analystes sur les contrats à coûts fixes, ajoute-t-il.

SNC-Lavalin semble avoir passé au peigne fin tous ses contrats problématiques et les réclamations de coûts excédentaires, mais la société a servi plusieurs mauvaises surprises dans le passé, se méfie encore l’analyste.

La société ne comptabilise aucun revenu des contrats des trois projets de train léger sur rail, Réseau Express Métropolitain, Trillium et Eglinton, jusqu’à ce que les litiges concernant les surplus de coûts soient résolus.

Dans l’intervalle, Frédéric Bastien reste neutre envers le titre pour lequel il a un cours cible de 25 $.

mdf commerce (MDF, 15,05$):les dépenses élevées affaiblissent les résultats

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