Vézina : Québec est dur avec les mines, doux avec les alumineries

Publié le 18/05/2013 à 17:57, mis à jour le 20/05/2013 à 08:26

Vézina : Québec est dur avec les mines, doux avec les alumineries

Publié le 18/05/2013 à 17:57, mis à jour le 20/05/2013 à 08:26

Photo: Bloomberg

BLOGUE. Alcoa et Rio Tinto reportent leurs investissements dans leurs alumineries québécoises. Les deux multinationales s’étaient pourtant engagées à le faire, en échange chacune de blocs de quelques centaines de mégawatts consentis pas le gouvernement du Québec. Les conditions du marché se sont « détériorées ». Québec donne son accord.

Les modernisations attendues vont rendre les alumineries plus efficaces, moins polluantes… mais vont coûter des centaines d’emplois : 500, dans le cas des installations d’Alcoa à Baie-Comeau. C’est connu, tout le monde semble d’accord avec cette sorte de fatalité.

Parallèlement, d’autres multinationales, minières celles-là, entretiennent de grands projets à l’égard des ressources minérales du Nord québécois. Mais les conditions du marché ne sont pas plus réjouissantes dans leur cas. Rien n’est décidé. Des milliers et des milliers d’emplois sont en jeu, plus de dix mille dans la seule phase de construction si on ne considère que les plus importants projets, comme ceux de New Millenium (avec Tata Steel), Adriana Resources (avec Wisco), Arcelor Mittal, Hopes Advance…

Que fait le gouvernement de Pauline Marois face à ces créateurs potentiels d’emplois et de richesse, qui en sont encore à se demander s’ils iront de l’avant ? Il leur inflige un étau encore plus contraignant qui feront du Québec la juridiction la plus exigeante en matière de redevances et autres paiements au Canada.

C’esrt un cas flagrant de deux poids, deux mesures.

Dans un cas, on profite avantageusement de l’électricité québécoise, abondante, propre et peu chère, pour annoncer la modernisation des usines, quitte à supprimer des emplois… mais on évoque un marché difficile pour retarder les investissements promis tout en allant de l’avant avec la réduction des activités et de la force de travail.

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