BLOGUE. Le secteur des jeux vidéo semble avoir la cote auprès des investisseurs, au point où on commence à y voir apparaître de gros noms un peu étonnants.
Le plus récent en liste est celui de l'acteur Tom Hanks, l'un des plus célèbres (et riches!) de Hollywood. Celui-ci s'est associé au développeur et éditeur de jeux pour mobiles Jump Games pour créer un jeu tiré de sa série d'animation Electric City, jusque-là diffusée sur Internet.
Le jeu est disponible depuis mardi, à la fois sur iOS et Android. Il met en vedette Hanks lui-même et prend la forme d'un jeu de rôle. Le projet fait partie d'une initiative multiplateforme menée par l'entreprise de Hanks, Playtone.
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Il n'y a pas si longtemps encore, il fallait des poches très profondes et une sérieuse expertise pour investir le domaine du jeu vidéo, dominé par les projets multimillionnaires, appelés « AAA » dans le jargon. Mais depuis environ deux ou trois ans, la montée en popularité des jeux destinés aux plateformes mobiles ou sociales (Facebook) a considérablement abaissé la barrière à l'entrée. Ces jeux coûtent beaucoup moins cher à développer et nécessitent d'abord et avant tout une bonne idée. Et des bonnes idées, tout le monde peut en avoir.
Au Québec, on a par exemple vu Quebecor se lancer dans le secteur en mettant sur pied une nouvelle société, BlooBuzz, en février dernier. Le PDG du conglomérat, Pierre Karl Péladeau, a ainsi été vu en juin dernier à l'Electronic Entertainment Expo (E3) de Los Angeles, la plus grande foire annuelle de l'industrie. Même si la finale de la Coupe Stanley se déroulait à un jet de pierre de l'événement, c'est bel et bien pour les jeux que M. Péladeau avait fait le voyage, a juré son porte-parole.
Il y a quelques années, c'est une vedette américaine du sport, le lanceur de baseball Curt Schilling, qui avait été l'un des premiers gros noms à se lancer dans le domaine du jeu vidéo, une fois à la retraite. Son entreprise, d'abord baptisée Green Monster Games du nom de la clôture du champ gauche du stade de son équipe, les Red Sox, puis 38 Studios en honneur à son numéro, a lancé en février, six ans après sa création, un grand jeu de rôle, Kingdoms of Amalur : Reckoning. Malheureusement, ce fut le seul produit de l'entreprise, qui a fait faillite en mai.
Nous n'en sommes pas encore au point où investir dans les jeux vidéo est aussi tendance que de lancer son parfum ou sa collection de bijoux, mais quand même...
