La Presse change de look

Publié le 25/10/2011 à 02:29

La Presse change de look

Publié le 25/10/2011 à 02:29

Après plusieurs messages cryptiques échappés sur les médias sociaux en cours de journée lundi par des employés, La Presse a finalement dévoilé mardi une série de refontes de nature principalement cosmétiques.

Outre un nouveau logo et de nouvelles maquettes (autant en papier que sur le Web), le changement le plus significatif est l'abandon de la marque « Cyberpresse », pourtant très bien implantée dans le marché du Web québécois.

Pourquoi abandonner une marque si forte? Pour la remplacer par une autre, encore plus forte, celle de « La Presse », tout simplement. Un jour ou l'autre, cette idée d'avoir un nom différent sur les plateformes numériques, idée implantée dans les années 90, devait être oubliée. C'est aujourd'hui que ça se passe.

Il fallait que ça se produise. Rappelons-nous que La Presse a un plan, déjà présenté, de faire activement migrer ses lecteurs vers le numérique, principalement vers la tablette iPad, et de réduire drastiquement le nombre de copies imprimées en circulation, jusqu'à l'élimination totale éventuelle. 

Dans le précédent état des choses, cela aurait signifié de complètement abandonner la marque « La Presse », ce qui ne faisait pas vraiment de sens.

Maintenant, il semble que le geste vise aussi à faire augmenter les tarifs publicitaires perçus, sur la base d'une « marque plus forte ». On ne peut en vouloir à La Presse de tenter le coup, mais je reste sceptique. Qui ne savait pas que Cyberpresse et La Presse ne faisaient qu'un? En fait, pour préciser, qui voyait vraiment La Presse et Cyberpresse comme des produits distincts, tout en sachant qu'ils appartenaient au même groupe?

Les tarifs publicitaires sur le Web sont certes faibles, mais c'est malheureusement le médium le problème pour l'instant, pas la marque.

À la une

Meta Platforms: prendre une grande respiration

Il y a 30 minutes | Jean Gagnon

BOUSSOLE BOURSIÈRE. Meta Platforms va dépenser des sommes énormes dans le développement de l'intelligence artificielle.

Je dois renouveler mon hypothèque: quelle stratégie adopter?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. «L’option d’un taux fixe de 3 ans peut être un bon compromis par opposition au 5 ans fixe.»

Jusqu'à quel point faut-il être patient avec un titre perdant?

EXPERT INVITÉ. Je n'aime pas appliquer de recette toute faite.