Se dépouiller d'un sentiment d'injustice

Publié le 06/09/2015 à 08:33

Se dépouiller d'un sentiment d'injustice

Publié le 06/09/2015 à 08:33

(Photo: Shutterstock)

Je débute cet article par une citation qui provient de l’auteur qui m’a permis de débuter à grande vitesse le chemin qui me mène jusqu’à vous écrire aujourd’hui. Don Miguel Ruiz, l’auteur entre autres du livre : « Les quatre accords Toltèques ».

« On se doit d’apprendre à pardonner à ceux qui nous ont fait mal non pas parce qu’ils le méritent, mais pour cesser de payer pour cette injustice. »

Avant de poursuivre, je tiens à vous témoigner ma gratitude chers lecteurs. Vous êtes encore plus nombreux à lire et à partager mes articles sur ce blogue depuis que j’ai choisi il y a quelques semaines de « creuser » encore plus profondément ce qui nous freine dans les différentes sphères de nos vies. J’ai choisi d’oser aborder ces thèmes dans un blogue qui est sous la bannière « Les Affaires » parce que ces freins ont des impacts très souvent dans notre vie professionnelle, où avouons-le, nous passons la plus grande partie de notre journée donc de notre existence.

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Revenons à la question du sentiment d’injustice.  D’abord, même lorsque la cause est portée devant les tribunaux, même avec les meilleurs avocats et juges, ce sont des humains qui perçoivent et interprètent les textes de loi en tant qu'humains.  Lorsque l’on prend le temps de regarder ce qui se passe dans le monde actuellement, plusieurs peuvent vivre un sentiment que la « vie » est injuste. Lorsque l’on voit comment les politiques et procédures sont appliquées dans les différentes institutions et organisations publiques et privées, il y a souvent matière à décrier que l’on est traité injustement ou inéquitablement.

Parfois, le sentiment d’injustice est plus près de notre quotidien. Il provient d’une situation avec un ancien ou actuel patron, collègue, partenaire d'affaires ou client. Il se peut qu’un parent, un ami, un conjoint(e), ex-conjoint(e) ou un enfant vous fasse vivre le sentiment que ce n’est pas comme cela que devrait se passer les choses. Que la situation est injuste à cause de ceci ou cela.

Votre perception est certainement vraie si on regarde la situation de votre point de vue, en fonction de vos valeurs et de vos croyances.

Qu’est-ce que ça change de savoir cela ? Dans quelle mesure ce sentiment d’injustice nommé et « approuvé » par tous ceux qui vous écoutent raconter votre histoire vous permet d’avancer vers la prochaine étape ?

Personnellement, j’ai appris à pardonner pour me dépouiller de ces situations où j’avais l’impression (confirmée par plusieurs amis, collègues, etc.) que c’était injuste. Que la vie n’avait pas bien joué son rôle d’arbitre dans chacune de ces situations.

Sans trop m’en rendre compte, comme une goutte d’eau qui coule du robinet sans cesse, ces situations provoquaient des fuites d’énergie.

Comment arriver à réellement pardonner alors que l’on croit vraiment que ce n’est pas à nous de réparer… Après tout, on a suffisamment payé !

D’abord parce que c’est à vous que vous faites encore mal… l’autre est passé à autre chose… C’est vous qui possédez les cicatrices psychologiques et peut-être même physiques de ces blessures. Vous méritez au moins que la situation déjà injuste au départ ne vous cause encore plus de tort !

Pardonner ne veut pas dire oublier et/ou cesser de prendre action pour faire en sorte que les choses évoluent. Au contraire, vous pouvez choisir de mettre vos talents au service de cette cause qui vous tient à coeur. Par contre, l'exercice de vous dépouiller des émotions négatives, vous permettra d'une part d'augmenter votre crédibiltié car vos interlocuteurs vont ressentir que vous n'êtes pas dans là pour "votre cause" mais pour "la cause". 

Pardonner vous dépouillera des émotions négatives encore présentes. Pardonner vous permettra de laisser dans le passé cette situation injuste pour vous permettre de vous concentrer sur aujourd’hui et mettre les bases d’un futur à l’image de ce que vous voulez vraiment.

Il existe plusieurs exercices d’autocoaching pour apprendre à pardonner. Ce qui a fonctionné pour moi, je vous l’ai proposé au chapitre IV de mon livre : «Oser le monde en soi : Choisir d’être et agir en leader authentique». Ces exercices m’ont beaucoup servi et me servent encore. Maintenant que je suis en paix ou en processus d’être en paix avec ces différentes situations, j’ai augmenté ma vitalité. J’ai réparé les fuites d’énergie.

Bon dépouillement.

À propos de ce blogue

Vous faites face à des défis complexes ? Geneviève Desautels dévoile ici des cas réels auxquels des dirigeants ont été exposés. Et puisqu’il y a toujours une solution, la saine distance et l’expertise de la consultante, coach certifiée, présidente d'Amplio Stratégies, illuxi et Examen Dux, éclaireront votre prise de décision.

Geneviève Desautels

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