BLOGUE. La grève des étudiants de l’UQAM et du CÉGEP du Vieux-Montréal vous inquiète? Vous craignez un autre printemps érable ? Rassurez-vous, pour le Québec, le printemps érable est l’exception qui confirme la règle.
Les résultats de la 15e édition du baromètre de la confiance de la firme Edelman, nous apprend que les Québécois sont des grands parleurs mais de bien petits faiseurs…
Ce sondage annuel mesure le niveau de confiance de 33000 répondants de 27 pays envers leur gouvernement, leurs médias, leurs entreprises et leurs ONG. Pour la première fois cette année, les Québécois ont été sondés de façon indépendante. Edelman a inteviewé 500 Québécois de 18 ans et plus.
Voici les 5 principaux constats :
1-Les Québécois sont beaucoup moins activistes que les Canadiens. Ainsi, lorsqu’une entreprise éveille leur méfiance, 57% des Canadiens la punissent en refusant d’acheter ses produits contre 50% des Québécois. Les Québécois ne sont pas plus prompts à récompenser. Ainsi, lorsqu’une entreprise suscite leur confiance, 73% des Canadiens la récompensent en achetant ses produits contre 61% des Québécois.
Pour la nature latine des Québécois, on repassera!
Ces résultats sont préoccupants. Placés entre les mains des entreprises, ils deviennent des bombes à retardement. Puisque les Québécois ne sont ni prompts à punir les mauvaises actions ni à récompenser les bonnes, quelles motivations les entreprises auraient-elles à faire le bien ou éviter de mal agir?
