"Ce qui nous préoccupe, et ce sur quoi on travaille, c'est sur le fait qu'il faut que les compagnies prennent les avions qu'elles ont commandés", a souligné le président exécutif d'EADS alors que s'ouvre lundi le Salon du Bourget. "On n'attend pas beaucoup de commandes, mais il y aura quelques commandes (...) qui nous diront que les salons sont un événement heureux (...) une grande fête".
Cette année, "on va en livrer autour de 480, c'est-à-dire le même chiffre que l'an dernier, c'est une très bonne performance, surtout que l'année dernière était une année record", a-t-il tenu à rappeler. "2010 et 2011 seront peut être plus critiques, mais on a un manque de visibilité à ce stade".
"Nous ne sommes pas moroses, nous traversons une crise" mais ôôce n'est ni la première, ni la dernière que l'industrie aéronautique traversera", a analysé Louis Gallois.
Interrogé sur la compétition avec le constructeur américain Boeing pour un marché de plus d'une centaine d'avions pour la compagnie United Airlines, le président exécutif d'EADS a reconnu que "c'est une bataille, il y en a beaucoup, c'est une affaire qui va être assez longue".