BLOGUE. Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un instrument financier souple destiné à accueillir les économies des résidents canadiens. En fait, il s’agit de l’une des meilleures initiatives ayant pour but de stimuler l’épargne depuis la création du REER.
Contrairement au REER, qui vise essentiellement l’accumulation d’une épargne pour la retraite, le CELI peut répondre tant aux besoins à court terme (par exemple pour fournir un montant inattendu pour des travaux imprévus) qu’à long terme (on peut penser à une mise de fonds pour l’achat d’une résidence).
Il est donc beaucoup plus flexible que le REER. Mais cette flexibilité à un prix : alors que cotisations au REER sont déductibles d’impôt, les contributions au CELI ne le sont pas.
Comme dans le cas du REER, les sommes placées dans le CELI évoluent à l’abri de l’impôt.
Mais contrairement au REER, les retraits effectués du CELI ne sont pas imposables. L’argent retiré va directement dans vos poches. C’est probablement le plus grand avantage de ce nouvel instrument financier. Et étant donné que les contributions ne donnent droit à aucune déduction, il semble juste que les retraits s’effectuent en franchise d’impôt. Pour les investisseurs à faible revenu, à certains égards, le CELI est plus avantageux que le REER.
Le CELI, tout comme le REER, comporte un plafond de cotisation annuelle. En date du 1er janvier 2009, cette limite était de 5000 $, il est de 5 500$ depuis le 1 janvier 2013. À ce plafond, qui est indexé chaque année à l’inflation, se rajoutent les contributions inutilisées des années antérieures ainsi que tout somme retirée du CELI l’année précédente. En date d’aujourd’hui, il est possible d’avoir plus de 25 500$ de cotisation total dans votre Celi.
Michel Marcoux est conseiller financier spécialisé en fonds communs de placement et mandat privée et auteur de nombreux guides sur les finances personnelles. michel.marcoux@avantages.com
