Ultime phase de rodage pour Nunavik Nickel

Publié le 06/04/2013 à 00:00, mis à jour le 04/04/2013 à 09:20

Ultime phase de rodage pour Nunavik Nickel

Publié le 06/04/2013 à 00:00, mis à jour le 04/04/2013 à 09:20

Le samedi 23 mars, un camion est parti du site de Nunavik Nickel, dans l'extrême nord du Québec, pour parcourir 110 kilomètres vers la Baie Déception et le quai tout neuf où des bateaux pourront accoster dès le mois de juin.

Ce n'était encore qu'un test, mais bientôt, d'autres camions y transporteront la production de ce qui deviendra incessamment la plus récente mine à voir le jour au Québec.

Il a fallu des prouesses d'ingénierie et techniques pour ériger les installations de Nunavik Nickel (aussi appelée Canadian Royalties) : elles sont situées à quelque 2 700 kilomètres de Montréal, dans un des environnements les plus rigoureux qu'on puisse trouver au Québec. L'an dernier, par exemple, les autorités de la mine ont invité les aînés du village inuit de Salluit à une fête, comprenant une partie de pêche sur la glace. Elle s'est déroulée à la mi-mai...

Mais quelles richesses ! La mine produit du nickel et du cuivre, mais aussi, en petites quantités, de l'or, du cobalt, du palladium et du platine. Il faudra cependant que les prix tiennent pour que la propriétaire, la société chinoise Jilin Jien, y trouve son profit : il lui a fallu investir près de 735 millions de dollars pour financer l'ensemble des travaux, y compris le port sur la Baie Déception. Elle a heureusement réussi à s'entendre avec sa voisine, la mine Raglan, propriété de Xstrata (à quelques dizaines de kilomètres), pour l'usage conjoint de l'aéroport de Donaldson, qui appartient aussi à Xstrata.

Les besoins sont incessants

C'était l'ultime destination de la Mission Grand Nord, une mission de gens d'affaires organisée en mars par Les Affaires, et assurément l'une des plus impressionnantes pour les participants. Il suffit d'imaginer ce qu'il a fallu de conviction et de détermination pour forer dans ce sol inhospitalier et pour planifier le développement d'une mine aussi septentrionale... Les installations sont à l'avenant. En plus de l'énorme concentrateur, les quartiers d'habitation permettent de loger de 300 à 400 personnes, qui y vivent pendant trois semaines avant de partir pour le Sud et être remplacées par le même nombre de travailleurs.

Ici aussi, les besoins sont incessants et souvent imprévisibles. Alimentation, entretien, soutien technique, logistique en tout genre, de telles installations alimentent beaucoup de sous-traitants. Les membres de la Mission ont échangé de nombreuses cartes professionnelles. Les dirigeants de la mine en étaient eux aussi ravis. Dans leur situation, ils ont toujours besoin de ressources additionnelles, ce qui peut donner lieu à de substantiels mandats. Le développement du Nord québécois, c'est également ça, au-delà de la seule discussion sur les redevances.

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