Trois gestionnaires suggèrent des blue chips attrayants

Publié le 02/03/2013 à 00:00

Trois gestionnaires suggèrent des blue chips attrayants

Publié le 02/03/2013 à 00:00

Par D.B.

Dans l'esprit de Murray Leith, vice-président d'Odlum Brown, les actions américaines n'ont pas perdu de leur attrait pour l'investisseur canadien.

«C'est encore aux États-Unis qu'on trouve le plus grand nombre de grandes sociétés rentables au bilan solide, et ce, à meilleur prix qu'au Canada. Surtout que leur économie prend du mieux et que leur consommateur a retrouvé son bilan de 2003, à un moment où notre économie s'essouffle et où notre consommateur est plus endetté que jamais», explique-t-il.

L'approche d'Odlum Brown consiste à se constituer une brochette diversifiée de chefs de file à portée mondiale, comme Johnson & Johnson, 3M, UPS, Coca-Cola, Colgate-Palmolive, Procter & Gamble et Kraft.

General Electric et General Motors sont deux sociétés qui incarnent un peu la renaissance manufacturière américaine.

Pour leur part, le détaillant de déco-rénovation Lowe's et le promoteur immobilier Howard Hughes profiteront de la reprise immobilière.

Pour sa part, M. Rochon reste fidèle à une poignée d'entreprises qu'il juge bien gérées et encore bon marché.

Les banques américaines Wells Fargo et JP Morgan se négocient toutes deux à des multiples de 9 fois leurs bénéfices prévus en 2013.

«Ces deux banques ont des présidents prudents qui travaillent au bien des actionnaires à long terme», évoque M. Rochon.

Le géant du divertissement Disney s'est beaucoup apprécié récemment, si bien que son titre se négocie à un multiple de 15 fois ses bénéfices.

«Ses résultats continuent d'être excellents. Depuis l'arrivée du président Bob Iger, le bénéfice par action a crû de 13 % par année, deux fois le taux de croissance moyen des entreprises.»

IBM et Wal-Mart sont deux blue chips solides qui gèrent bien leur capital.

IBM en particulier rachète activement ses actions.

Ces deux sociétés devraient maintenir une cadence annuelle de croissance de 9 à 10 % par année. Pourtant, leurs actions se négocient seulement à 12 et 13 fois leurs bénéfices, «un rabais pour des entreprises de ce calibre».

Marika Skiba, gestionnaire du Fonds de titres canadiens Manuvie, a 27,7 % de son portefeuille aux États-Unis où la reprise gagne en vigueur grâce à l'immobilier, l'emploi et la production de pétrole.

Les banques américaines commencent à peine à profiter de la convalescence de l'immobilier résidentiel et du consommateur qui stimulera les prêts et réduira les mauvaises créances.

Citigroup a plus de chemin à faire que ses rivales pour se redresser, ce qui donne plus de potentiel à son titre à long terme.

«Une fois qu'elle aura réduit ses prêts et ses actifs moins performants, la banque pourra retourner du capital en rachetant ses actions et en augmentant ses dividendes de nouveau.

Le marché américain est aussi incontournable pour diversifier son portefeuille convenablement, dans la technologie et la santé.

La gestionnaire a récemment acheté des actions d'Apple. Elles s'ajoutent à celles de Microsoft. «Nous ne courons pas les gadgets de l'heure. Ce sont d'énormes franchises mondiales et rentables, à mon prix», évoque-t-elle.

Le géant diversifié du secteur pharmaceutique Johnson & Johnson figure aussi parmi ses principaux placements, pour les mêmes raisons.

À la une

Le Québec pâtira-t-il de la guerre commerciale verte avec la Chine?

17/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Les producteurs d’acier craignent que la Chine inonde le marché canadien, étant bloquée aux États-Unis.

Bourse: Wall Street finit en ordre dispersé, le Dow Jones clôture au-dessus des 40 000 points

Mis à jour le 17/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé.

À surveiller: AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed

17/05/2024 | Charles Poulin

Que faire avec les titres AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed? Voici des recommandations d’analystes.