Tout le monde met la main à la pâte

Publié le 21/05/2011 à 00:00

Tout le monde met la main à la pâte

Publié le 21/05/2011 à 00:00

Au Campus Bell, le service d'entretien ne s'occupe pas de la collecte des ordures dans les bureaux. Il incombe à chaque employé de vider sa poubelle et son bac de recyclage aux centres de tri - il y en a 150 en tout - disséminés sur les étages.

L'année dernière, SNC-Lavalin Nexacor, l'entreprise qui gère l'ensemble du parc immobilier de Bell, et son client ont poussé l'expérience plus loin, par l'ajout de bacs de collecte de matières organiques dont le contenu est réfrigéré jusqu'à ce qu'il soit acheminé vers des sites de compostage agréés.

Aller plus loin

La gestion des matières recyclables et des déchets organiques est l'une des propositions faites par le gestionnaire à son client pour l'aider à atteindre ses objectifs. En effet, quand le géant des télécommunications a décidé de regrouper ses 3 500 employés dans un même complexe immobilier, à l'Île-des-Soeurs, en 2008, ses intentions étaient claires : faciliter la collaboration et les échanges entre les employés, éliminer le travail en vase clos et offrir un cadre de travail intégrant les éléments architecturaux, technologiques et bioclimatiques les plus innovateurs de l'heure.

" En nous installant sur le Campus Bell, nous avons apprécié le design de l'immeuble et la qualité des systèmes de chauffage, de climatisation et d'éclairage que l'entreprise avait retenus pour la construction et l'aménagement ", explique Peter Conway, gestionnaire immobilier chez SNC-Lavalin Nexacor. " Nous avons discuté avec Bell pour voir comment nous pourrions optimiser l'utilisation de ces systèmes, puis avons proposé des initiatives faisant participer les employés à certains aspects de la gestion immobilière ", ajoute-t-il.

Fines herbes arrosées d'eau de pluie

Afin de réduire son empreinte écologique et de recevoir la certification LEED, le Campus Bell s'est doté d'espaces et de toits verts. " La végétation plantée autour du Campus est indigène et requiert donc moins d'arrosage ", précise Claude Bouchard, chef divisionnaire, responsable du projet du Campus Bell. On a notamment décidé de ne pas installer de systèmes d'arrosage des pelouses afin de moins consommer d'eau.

Les toits verts sont constitués de platebandes composées de fines herbes qui n'ont besoin que de l'eau de pluie pour pousser. Toute cette verdure environnante participe à l'amélioration de la qualité de l'air. Les autres toits sont équipés de pierres blanches qui repoussent les rayons solaires et réduisent la facture de climatisation.

La gestion du Campus Bell s'inscrit dans une démarche de développement durable. Chaque projet mis en oeuvre, peu importe sa taille, vise à diminuer la consommation énergétique des bâtiments. " L'année dernière, l'ensemble des projets sur lesquels nous avons planché ont permis de réduire la facture d'énergie de plus de 140 000 $ ", dit Peter Conway, ajoutant que plusieurs des initiatives retenues pour ce projet ont été reprises dans d'autres édifices de Bell. Une démarche qui a permis au complexe de se distinguer dans la catégorie Édifice corporatif au Gala des Prix BOMA 2011-2012.

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