Le regain d'intérêt pour les produits dérivés et la diversification de l'offre de produits portent leurs fruits à la Bourse de Montréal. L'institution a enregistré un record de 6,7 millions de contrats négociés en mai 2012, une hausse de 18 % par rapport au mois précédent et de 23 % par rapport à mai 2011. Le précédent record remonte à août 2011, avec 6,2 millions de contrats négociés. Bonne nouvelle, la hausse du volume va au-delà du contrat sur taux d'intérêt BAX, la vache à lait de la Bourse de Montréal avec 40 % du volume. D'autres produits prennent de l'expansion, dont les options sur actions, explique Alain Miquelon, pdg de la branche montréalaise du Groupe TMX. À ce stade, le défi principal tient au service à la clientèle, dit-il. «Les ressources sont suffisantes, mais il faut s'assurer de bien servir tant les clients existants, qui sont plus actifs, que les nouveaux clients, de plus en plus nombreux.»
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