Après Norton Rose, Blakes est sans contredit le cabinet d'avocats présent dans le plus grand nombre de pays à l'étranger. Il compte pas moins de sept bureaux dans le monde, dont un à Londres et deux aux États-Unis, à New York et à Chicago. Le cabinet est établi dans les villes asiatiques de Beijing et de Shanghai, ainsi qu'au Royaume de Bahreïn et en Arabie Saoudite, au Moyen-Orient.
C'est toutefois Fasken Martineau qui compte le plus grand nombre d'employés à l'étranger (160), même si le cabinet n'a des bureaux que dans trois pays, dont l'Afrique du Sud. Gowling et Stikeman Elliott ont également trois bureaux à l'extérieur du Canada. L'un a une tête de pont en Russie, l'autre en Australie. Au chapitre des villes, Londres est la préférée - 5 firmes québécoises ont choisi de s'y établir -, suivie de New York.
Mais pourquoi miser autant sur l'international ? «En raison de la nature de notre clientèle. Nous desservons beaucoup de sociétés étrangères qui veulent faire des affaires au Canada. Et inversement...» explique Robert Torralbo, associé-directeur du bureau de Blakes, à Montréal.
«Nos avocats ne pratiquent pas le droit local des autres pays, insiste M. Torrabaldo. Ils aident nos clients sur les aspects du droit canadien qui concernent leur transaction. Loin des yeux, loin du coeur... Il faut être présent sur place pour qu'ils pensent à nous», plaide-t-il.