L'innovation sera au coeur de l'économie de demain. Et l'innovation passe par le savoir, par cette main-d'oeuvre hautement qualifiée que les entreprises s'arrachent... Que de bonnes nouvelles de ce côté, car depuis 20 ans, la population active qui détient un baccalauréat au Québec a plus que doublé, tout comme celle qui détient une maîtrise ou un doctorat. Des données encourageantes. Par contre, le Québec a encore du rattrapage à faire. Le pourcentage d'étudiants universitaires chez nous est encore à 6 points de la moyenne canadienne.
LES DIPLÔMÉS UNIVERSITAIRES
Pourcentage de la population active du Québec (15 ans et plus) détenant un baccalauréat ou plus*
Baccalauréat
10,1 % en 1990
Baccalauréat
20,9 % en 2011
Diplôme d'études supérieures
4,3 % en 1990
Diplôme d'études supérieures
9,3 % en 2011
FAITS SAILLANTS
33,9 % Augmentation du nombre de personnes qui ont obtenu une maîtrise entre 2000 et 2005.
10 000 Nombre de chercheurs 10 000 universitaires au Québec.
10/1 000 Le Québec compte 10 chercheurs pour 1 000 personnes actives (2007). C'est plus que l'Ontario (9,2) et plus que la moyenne des pays de l'OCDE (6,2).
31 % Pourcentage des emplois scientifiques au Canada qui se trouvent au Québec. Or, le poids démographique du Québec est de 23 %.
NOS SPÉCIALITÉS
PARMI LES MEILLEURS
Selon le rapport 2010-2011 du Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies, les secteurs où le Québec se classe parmi les leaders internationaux sont :
l'aéronautique et l'aérospatiale ;
la pharmaceutique et les biotechnologies ;
les technologies de l'information et des communications (TIC).
DES CHERCHEURS PROLIFIQUES
Le nombre de publications dans des revues scientifiques est un critère éloquent pour mesurer l'autorité d'un chercheur dans un domaine donné. En 2012, une étude commandée par le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation a voulu positionner le Québec dans les secteurs prioritaires de recherche que sont l'aérospatiale, les nanotechnologies, la santé, et les technologies de l'information et des communications. On a donc comparé la production scientifique québécoise dans ces domaines à celle de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, du Canada, de l'Alberta, du Massachusetts, des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de la Suède, de l'Italie, de l'Australie, de la Finlande, de la Norvège et du Danemark.
Parmi ces économies, le Québec se classe :
9e en aérospatiale ;
10e en nanotechnologies, en santé et en TIC.
DOMAINE DE LA SANTÉ
Les fonds reçus pour la recherche sont un autre bon indicateur de la performance de nos chercheurs. Dans les domaine de la santé, le Québec se démarque des autres provinces.
Les concours des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) octroient en moyenne 30 % de leur financement au Québec, alors que la population québécoise ne compte que pour 23 % de la population canadienne.
Vieillissement : 37 %.
Neurosciences et santé mentale : 36 %.
Cancer : 33 %.
Diabète, maladies cardiovasculaires et obésité : 30 %.