Ce n'est pas un hasard si les vérins hydrauliques d'Industries Mailhot, des produits à la fine pointe de la technologie, sont vendus dans quatorze pays. " Nous n'avons pas eu peur de sortir des sentiers battus dès le départ en adoptant comme procédé de revêtement pour nos vérins la "nitrituration" plutôt que le chrome ", explique Yvan Morin, président de l'entreprise.
La PME de Terrebonne a été la première à appliquer cette technologie à l'industrie hydraulique. " Ce choix nous a permis d'obtenir des résultats supérieurs sans les inconvénients et la toxicité rattachés au chrome ", dit-il.
La recherche et l'innovation sont donc au coeur de l'entreprise. À preuve, elle a développé un procédé de recyclage qui permet de donner une seconde vie à ses vérins.
Usine au Mexique
En 2009, le fabricant a construit une usine au Mexique afin de mieux répondre à la demande. Une décision importante. " C'était tout un défi pour une PME québécoise comme la nôtre, qui doit relever le défi de la globalisation des marchés, et par conséquent l'obligation d'être présente dans plusieurs pays. "
Malgré cette ouverture aux marchés étrangers, l'entreprise a su bien maîtriser son expansion. " J'ai eu l'occasion de m'installer en Russie et en Chine. Mais j'ai refusé en raison du climat politique instable en Russie et du problème de la propriété intellectuelle en Chine. Ne pas se risquer dans ces deux marchés s'est révélé une bonne décision. " Les Industries Mailhot ont plutôt opté pour un développement nord-sud, dans l'axe de l'ALÉNA. " Nous avons une culture économique commune. Les États-Unis et l'Amérique du Sud sont devenus nos marchés naturels. "
