Des perceptions très éloignées

Publié le 14/03/2009 à 00:00

Des perceptions très éloignées

Publié le 14/03/2009 à 00:00

Par D.F.

Tous les experts s'entendent sur le fait que, pour devenir un meilleur employeur, il faut écouter ses employés. Or, si l'on se fie au dernier sondage de Watson Wyatt, c'est encore un voeu pieux dans la majorité des entreprises.

"Année après année, notre sondage montre qu'il y a une marge entre les attentes réelles des employés et ce que les patrons pensent que les employés souhaitent", affirme Richard W. Bougie, directeur, développement des affaires et marketing, de Watson Wyatt.

Ainsi, à la question de savoir pourquoi les employés clés entrent au service d'une organisation, les employeurs ont d'abord mentionné les possibilités de développement de carrière, tandis que les employés clés ont valorisé davantage la nature du travail.

"Quatre des cinq attentes des employés clés ne figurent pas dans la liste des employeurs, constate M. Bougie. Difficile de mobiliser ses employés quand on ignore leurs attentes. Et pourtant, les entreprises dont les employés sont très mobilisés ont un revenu par employé supérieur de 26 % aux autres."

Reconnaître l'apport de chacun

Une autre question révèle le manque de communication entre employeurs et employés : Pourquoi les employés clés quittent-ils une organisation ? La première raison mentionnée par les employés clés, le stress, n'apparaît même pas dans les cinq principales raisons citées par les employeurs. "J'ai vu des cadres refuser une promotion à Montréal parce qu'ils ne voulaient pas avoir à traverser le pont chaque jour", souligne M. Bougie. La confiance à l'égard de la direction, cinquième raison invoquée par les employés clés, ne figure pas non plus sur la liste des employeurs.

Le sondage sur la rétribution stratégique 2008-2009 a été réalisé en mai 2008 par Watson Wyatt et WorldatWork auprès de 1 389 entreprises (dont 125 au Canada) de plus de 250 employés de 24 pays. La rétribution stratégique a pour objectif de reconnaître l'apport de chacun des employés à la réussite de l'entreprise et à le rémunérer en conséquence. Ceci dans le but ultime d'attirer des employés, de les conserver et de les mobiliser.

En terminant, malgré les différences culturelles, les caractéristiques des entreprises sondées varient peu d'un pays à l'autre. La différence la plus marquée porte sur l'horaire flexible : 61 % des sociétés canadiennes et européennes offrent cet avantage à leurs employés, comparativement à seulement 46 % aux États-Unis, 41 % en Amérique latine et 38 % dans la région Asie-Pacifique.

Défi meilleurs employeurs :

> Les employeurs ont jusqu'au 10 avril 2009 pour s'inscrire au concours Défi meilleurs employeurs organisé par le journal Les Affaires, l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés et la société Watson Wyatt, en partenariat avec Emploi Québec.

Inscription : defimeilleursemployeurs.com

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