Des dizaines d'emplois à pourvoir

Publié le 30/01/2010 à 00:00

Des dizaines d'emplois à pourvoir

Publié le 30/01/2010 à 00:00

L'offre d'emplois en finance continuera d'être soutenue. Emploi-Québec prévoit que la croissance du secteur s'établira à 1,2 % annuellement, et ce jusqu'en 2013, alors que la croissance annuelle moyenne de l'emploi dans l'ensemble du Québec sera de 0,8 %.

Les services financiers

Les principaux employeurs du secteur des services financiers sont les compagnies d'assurances, les institutions financières et les intermédiaires financiers. L'élargissement des gammes et la complexité accrue des produits ont eu pour effet d'accroître la demande pour des services de planification financière.

La Banque Nationale a plusieurs postes à combler. " Nous cherchons notamment des planificateurs financiers, des conseillers en finances personnelles et des analystes d'affaires ", précise Denis Dubé, du service des relations publiques.

" Il faut avoir plusieurs qualités pour travailler dans la finance, notamment lorsqu'il s'agit de côtoyer le public ", dit Jocelyne Houle-LeSarge, présidente de l'Institut québécois de planification financière (IQPF), ajoutant que la personne doit faire preuve de jugement, de savoir-faire d'empathie, qu'elle doit pouvoir décoder le non-dit, savoir établir le bon diagnostic, faire des recommandations et être à l'aise avec les chiffres.

Place à la relève en planification financière

Il y aura aussi des postes à pourvoir du côté des planificateurs financiers, où la moyenne d'âge avoisine la cinquantaine.

Un autre facteur influence la demande de façon prometteuse pour les services financiers : il y aura au cours des prochaines années un transfert de richesse des baby-boomers vieillissants vers la génération suivante. Par ailleurs, l'intérêt porté par les Québécois à la planification financière va croissant. Tous ces éléments contribuent à soutenir la demande pour du personnel qualifié dans tous les domaines de l'industrie financière.

" L'allongement de l'espérance de vie et le taux d'endettement élevé des Québécois les poussent à consulter davantage des experts pour savoir comment résoudre leurs difficultés financières ", dit Jocelyne Houle-LeSarge.

" À l'heure actuelle, il y a plus d'hommes (55 %) que de femmes qui oeuvrent dans le domaine de la planification financière, toutefois le nombre de candidates féminines tend à augmenter ", ajoute-t-elle.

Spécialistes du contrôle interne recherchés

Différents spécialistes de la finance sont en demande. " Nous recherchons, notamment, des fiscalistes, des comptables agréés, des vice-présidents aux finances et des vérificateurs internes ", précise Sophie A. Lancry, vice-présidente du Groupe Perspective, un cabinet de recrutement.

Des demandes qui émanent d'entreprises manufacturières et de sociétés de télécommunications, entre autres.

Les postes d'experts en information financière, en consolidation financière et en systèmes informatiques comptent également parmi les emplois les plus souvent proposés.

Il y a une explosion de la demande pour des spécialistes du contrôle interne. " Il s'agit de compétences très sollicitées, mais les candidats manquent à l'appel. En fait, ce secteur compte pour presque un tiers de nos demandes ", affirme Nathalie Franscisi, vice-présidente exécutive de Mandrake Groupe Conseil.

Le travail du spécialiste du contrôle interne consiste à préparer et à vérifier la qualité et la fiabilité des états financiers. La demande provient notamment d'institutions financières et de bureaux comptables qui veulent déposer des états financiers respectant les nouvelles normes comptables IFRS édictées par l'International Accounting Standard Board. " En Europe, plusieurs pays ont déjà adopté les IFRS. Voilà pourquoi nous déployons également des efforts pour recruter du personnel qualifié en Europe ", ajoute Mme Francisci

Le salaire annuel d'un spécialiste du contrôle interne peut atteindre 100 000 $.

230 000

Nombre d'emplois liés à la finance, aux assurances, à l'immobilier et à la location en 2008. Les banques, caisses populaires et autres intermédiaires financiers représentaient 41 % des emplois.

Source : Emploi-Québec

dossiers@transcontinental.ca

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