Combattre l'obésité par la fiscalité

Publié le 28/02/2009 à 00:00

Combattre l'obésité par la fiscalité

Publié le 28/02/2009 à 00:00

Les gouvernements veulent votre bien... et ils l'auront !

Après les fumeurs, c'est au tour des personnes ayant de mauvaises habitudes alimentaires - les amateurs de malbouffe - d'être dans le collimateur du législateur pour des motifs de santé publique et... budgétaires.

Au cours des prochains mois, des municipalités et des États américains pourraient imposer une taxe spéciale sur les boissons gazeuses, les sucreries et autres formes de malbouffe, et ce, en s'inspirant des taxes sur les cigarettes, selon BusinessWeek.

Certains États prélèvent déjà une petite taxe spéciale sur les friandises vendues dans les distributrices. Mais le phénomène prendra de l'ampleur et touchera un plus grand nombre de produits. Pourquoi ? La crise économique réduit les revenus des gouvernements et la malbouffe fait l'objet d'une pression sociale croissante.

America Inc. y trouve également son compte. Chaque année, l'obésité coûte environ 45 milliards de dollars américains aux entreprises des États-Unis en raison des coûts médicaux et des pertes de productivité.

À la une

L’État ne doit plus être au service de l’automobile

EXPERT INVITÉ. Si le Québec veut être carboneutre en 2050, l'État ne peut plus continuer d'être au service de l'auto.

Le repreneuriat dépasse la création d'entreprise

Pour la première fois, le repreneuriat a dépassé la création d’entreprise au Québec en 2021.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

01/05/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.