«On souhaite que notre chiffre d’affaires soit divisé également entre quatre grands secteurs : formation et leadership; le recrutement; le service-conseil RH; et de l’aide pour l’impartition en RH et en recrutement», affirme l’associé d’Altifica Ronny Bernatchez. (Photo: Altifica)

La firme de ressources humaines Altifica prend les grands moyens pour croitre en s’alliant au cabinet comptable FBL et en faisant l’acquisition de l’entreprise EliteM RH de Québec.

La PME montréalaise qui emploie 65 personnes veut profiter du fait que FBL possède des bureaux à Drummondville, Farnham, Brossard, Terrebonne, Boisbriand, Saint-Sauveur et Lachute pour s’étendre. Dans le cadre de cette entente, le cabinet comptable devient actionnaire de la firme de ressources humaines fondée en 2010.

« FBL est notre firme comptable, explique en entrevue Ronny Bernatchez, associé chez Altifica. On se connait super bien. Quand on a commencé à parler de notre plan de développement avec eux, on a réalisé qu’il y avait un mariage à faire entre nous deux. »

Altifica aura ainsi des bureaux dans plusieurs régions québécoises tout en ayant un accès aux clients de FBL, tandis que ce dernier pourra élargir sa gamme de service à sa clientèle avec des formations, de l’impartition en recrutement, du soutien en RH aux PME et du développement organisationnel.

Prendre pied à Québec

En mettant la main sur EliteM RH, Altifica s’implante à Québec. «On veut être positionné comme un joueur important à Québec, note Ronny Bernatchez. C’était une priorité.»

Dans le cadre de cette transaction, le fondateur d’EliteM RH, Vincent Mercier, devient associé et responsable des opérations pour la région de la Capitale-Nationale et de l’Est-du-Québec pour Altifica.

La PME montréalaise, qui compte sur des clients comme le Groupe CH, Radio-Canada et Cirque du Soleil, avait déjà pris de l’expansion l’automne dernier en ouvrant un bureau à Trois-Rivières.

Ronny Bernatchez mise beaucoup sur ses activités de recrutement pour grandir dans la province, mais il souligne cette pratique débouche souvent sur d’autres mandats pour s’assurer de conserver cette main-d’œuvre comme une révision de la structure salariale ou des conditions de travail.

« C’est là que tout s’imbrique, affirme-t-il. On souhaite que notre chiffre d’affaires soit divisé également entre quatre grands secteurs :  formation et leadership; le recrutement; le service-conseil RH; et de l’aide pour l’impartition en RH et en recrutement. »

Voyant sa firme de ressources humaines comme l’une des plus grosses généralistes au Québec, Ronny Bernatchez veut doubler les revenus d’ici cinq ans et augmenter de moitié le nombre d’employés.