Notre dossier spécial sur Opel
«Nous allons conserver de façon substantielle le contrôle sur le développement des produits et des moteurs, c'est-à-dire sur la propriété intellectuelle et sur les achats globaux», a dit Fritz Henderson, le directeur général de GM, au magazine allemand Auto Motor und Sport.
Pour ce faire, GM veut quatre des huit sièges du futur directoire et ouvrir un bureau «d'au moins 8 à 10 personnes» au sein même du siège d'Opel en Allemagne, selon M. Henderson.
De quel droit GM conserverait-il un tel contrôle sur son ex-filiale européenne ? C’est que le constructeur américain n’a accepté de vendre qu’à condition, entre autres, de rester à hauteur de 35% du capital de l’entreprise.
Cette déclaration survient au beau milieu des négociations sur la version finale de la transaction. Pour l’instant, GM n’a accordé au duo canado-russe qu’une promesse de vente.
Les discussions en cours portent aussi sur les suppressions d'emplois : on a récemment appris que Magna avait l’intention de sabrer pas moins de 1 poste sur 4 chez Opel ! Résultat : d'immenses manifestations viennent d'être déclenchées un peu partout en Europe par les employés d'Opel...
Avec AFP.
