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Les banques canadiennes pourraient avoir davantage de marge de manœuvre pour augmenter leur dividende. Une norme réglementaire qui demande aux banques de conserver davantage de capital en attendant l’établissement d’une norme internationale pourrait être suspendue, a confié au Globe and Mail Julie Dickson, la superintendante des institutions financières du Canada.

Même s’il ne s’agit que d’une suggestion, les banques ont respecté la recommandation de la superintendante depuis le mois de décembre 2008. Depuis les banques ont accru considérablement leurs surplus de capitaux.

Mme Dickson rencontrera ses homologues cette fin de semaine en Suisse, où un consensus devrait être trouvé sur une norme internationale. Cette norme demanderait aux banques de conserver plus de capitaux que par le passé afin d’éviter une autre crise dans le secteur financier.

La nouvelle norme suggère aux banques de conserver un ratio de capital de première catégorie, le fameux Tiers 1 dans la langue de Shakespeare, de 7%. Les banques canadiennes dépassent les 10%. Une fois que la norme sera officielle, les banques devraient être libres d’utiliser les capitaux qu’elles ont en trop pour financer des projets d’expansions ou pour verser de plus généreux dividendes.

Le porte-parole du superintendant, Rod Gilles, a tempéré un peu les propos de Mme Dickson aujourd’hui. Il a demandé aux banques canadiennes d’attendre la réunion du G20 en novembre avant de prendre une décision sur leur capital.

La hausse des dividendes des banques canadiennes est très attendue. Les analystes se prononcent de plus en plus sur cette question depuis que les résultats des banques ont été dévoilés à la fin du mois d’août. Selon les analystes interrogés par Bloomberg, la Banque National, la Banque TD, la Banque Royale et la Banque de Nouvelle-Écosse sont en bonne posture pour élever leur dividende d’ici le mois de décembre.