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21M$ de Québec pour restaurer des sites miniers abandonnés

La Presse Canadienne|Publié le 27 juin 2019

Cette somme fera progresser les dossiers des 223 sites miniers abandonnés qui sont sous sa juridiction.

Québec accélère la restauration des sites miniers abandonnés qui sont sous sa responsabilité.

Le ministre des Ressources naturelles, Jonatan Julien, a annoncé jeudi à Val-d’Or, en Abitibi, que la planification 2019-2020 de restauration prévoit des sommes de 21 millions $ pour faire progresser les dossiers des 223 sites miniers abandonnés qui sont sous sa juridiction, soit près de trois fois plus que les 7,5 millions $ investis en 2018-2019.

Sur le total, déjà 139 sites ont été restaurés et font l’objet d’un suivi et les travaux de restauration sont amorcés dans 20 autres sites. Parmi les autres, 37 en sont à l’étape de la caractérisation, c’est-à-dire qu’il est nécessaire d’évaluer s’ils sont contaminés, l’ampleur de cette contamination ainsi que les risques et impacts sur l’environnement selon le cas. Enfin 25 sites ne nécessitent pas de restauration, mais doivent faire l’objet de travaux de sécurisation pour protéger le public contre les risques d’accident, notamment en ce qui a trait aux ouvertures, puits, fosses et structures détériorées.

Deux sites d’exploration abandonnés ne nécessitent aucune intervention.

Cette planification comprend également huit carrières et sablières abandonnées. L’une d’entre elles fera l’objet d’une caractérisation cette année et les sept autres seront inspectées pour déterminer la suite des événements en ce qui les concerne.

Depuis 2006, un peu plus de 165 millions $ ont été dépensés pour la restauration de ces sites abandonnés.

L’annonce survient à la suite d’un audit assez sévère présenté il y a un an sur la gestion des terrains contaminés dans lequel le Vérificateur général dénonçait le manque de planification et de coordination des ministères responsables de terrains contaminés.

Le Vérificateur signalait également un manque de connaissances des ministères concernés sur l’état réel de contamination des propriétés dont ils ont la responsabilité et recommandait notamment la création d’une entité chargée de mieux coordonner les efforts des différents ministères impliqués, de mieux documenter l’état des terrains contaminés et de procéder à une planification et à une priorisation de leur réhabilitation.