Nouvelle année, nouveau président, même stratégie. Éric Lachance, qui est venu remplacer Sophie Brochu à la barre ...
Nouvelle année, nouveau président, même stratégie. Éric Lachance, qui est venu remplacer Sophie Brochu à la barre d’Énergir le 1er janvier dernier, n’a pas l’intention de faire virer le navire. Sa démarche : plein gaz et droit devant.
«Sophie Brochu m’a laissé une entreprise qui a de l’avance dans la course», dit le nouveau président et chef de la direction. Il estime avoir entre ses mains une marque forte et respectée qui inspire confiance, une entreprise avec une situation financière enviable et une position concurrentielle favorable et, par-dessus tout, des équipes fortes et mobilisées. «Mon objectif, c’est donc de préparer le terrain pour que la personne qui me succède reprenne le témoin dans une position au moins aussi bonne, dit M. Lachance. Je ne compose pas avec l’envie de tout changer ou avec un désir de faire un 180 degrés. Au contraire. Je veux amener Énergir encore plus loin.»
Pour y arriver, il compte s’appuyer sur son parcours, qui l’a, selon lui, bien préparé. Il a notamment occupé trois postes de vice-présidence chez Énergir entre 2017 et 2019 : v.-p. principal, Réglementation, TI, logistique et chef des finances ; v.-p.principal, Affaires corporatives et chef des finances ; et v.-p. des finances. Il a aussi passé près de 16 ans à la Caisse de dépôt et placement entre 2000 et 2016, où il a notamment dirigé le portefeuille des infrastructures en Europe.
«Comme c’était de l’investissement privé, j’étais très près des équipes de direction, dit M. Lachance. Ça m’a permis de bien comprendre les opérations et les modèles d’affaires.» Le grand dossier qui l’occupera durant sa présidence ? La décarbonisation de l’économie, répond-il. «On prévoit accroître nos efforts au cours des cinq prochaines années pour augmenter de 30 % les économies générées par nos programmes d’efficacité énergétique.» Des acquisitions ne sont pas à exclure non plus, mais seulement si le prix et l’adéquation stratégique sont les bons. L’avenir est donc dans les mains de M. Lachance.