Transat sabre dans son personnel

Publié le 19/10/2011 à 10:54, mis à jour le 19/10/2011 à 16:27

Transat sabre dans son personnel

Publié le 19/10/2011 à 10:54, mis à jour le 19/10/2011 à 16:27

Photo: Transat A.T.

Transat A.T. avait prévenu ses employés. Hier, l’entreprise s’est exécutée.

Résultat : 143 postes ont été abolis au Canada, dont la moitié au Québec, résultat de difficultés du voyagiste canadien.

Ce geste lui permettrait des économies de quelque 10 M$ annuellement, soit environ 0,20$ par action, chose que l’analyste Claude Proulx, de BMO, accueille favorablement.

À 10 h30, les investisseurs semblaient réagir de la même manière. Une heure après l'ouverture, le titre de Transat se négociait à 6,37$, en hausse de 0,07$, ou de 1,11%.

«Des ajustements»

Transat, comme on le sait, a encaissé une perte nette de 2,9M$, ou de 8 cents par action au dernier trimestre (le troisième), comparativement à un bénéfice de 20,9M$, ou 55 cents par action, un an plus tôt.

Il n’en fallait pas plus pour que le titre de Transat plonge (jusqu’à 14%) et que son président annonce le même jour (8 septembre 2011) des mises à pied, à commencer par celles de ses deux proches collaborateurs, Nelson Gentiletti, chef de l’exploitation de Transat AT et de Michael DiLollo, président de Transat Tours Canada.

Le 12 octobre dernier, à la sortie d’une conférence devant l’Association des MBA du Québec, le président de Transat, Jean-Marc Eustache avait indiqué que d’autres mises à pied viendraient, mais avait refusé d’en dire davantage, invitant les journalistes à attendre pour plus de précision un appel conférence prévu pour la mi-décembre.

«Ce ne sera pas des mises à pied massive, mais plutôt des ajustements, avait-il aussitôt ajouté, visiblement inquiet de la façon dont ses propos seraient rapportés. Transat est un créateur d’emploi, pas un destructeur d’emplois. Ce n’est pas ma philosophie. Je suis un développeur.»

D'autres mises à pied?

N’empêche, 143 postes ont été abolis hier et rien n'assure que d’autres mises à pied ne seront pas annoncées d'ici la fin de l'année. La responsable des communications de Transat AT, Debbie Cabana, n'a pu l'assurer.

 «À court terme, nous ne planifions pas d'autres compression de personnels», a répondu Mme Cabana refusant de préciser ce que l'entreprise entendait par «court terme».

Actuellement, l’entreprise emploierait quelque 6500 personnes, la plupart au Québec.

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