La tâche a été suffisamment importante pour qu’ils demeurent au Québec entre deux et trois semaines, soutiennent les travailleurs d’Aveos.
«Pendant tout ce temps, ces employés français ont couché à l’hôtel, se sont vus verser du temps supplémentaire et autres primes de subsistances, calcule le porte-parole syndical, Jean Poirier. Imaginez ce que ça a coûté à Air Canada.»
«Dans ce cas-ci, déplore M. Poirier, il est certain qu’on ne peut se vanter de grande solidarité syndicale.» Notre demande d’interview logée à la direction du syndicat des travailleurs d’Air France, Syndicat national des mécaniciens au sol de l'aviation civile (SNMSAC), est demeurée sans réponse.
60 avions à l'étranger
Plus tôt aujourd'hui, en réponse à nos questions, la porte-parole d’Air Canada, a tenu à préciser qu’entre la date de fermeture d’Aveos et la haute saison estivale en juin, 50 appareils seront confiés aux sociétés québécoises Avianor et Premier Aviation et qu’une soixantaine d’autres prendront, si nécessaire, la route d’entreprises étrangères.
Parmi ces entreprises, elle cite Premier, Aeroframe et TIMCO aux États-Unis, ST Aerospace à Singapour, Lufthansa Technik en Irlande et HAECO à Hong Kong.
Le titre d'Air Canada a connu peu de mouvements aujourd'hui, à la Bourse de Toronto. Il a clôturé à 0,83$, après une glissade de 0,01$.