BUDGET QUÉBEC 2013 - Le gouvernement ne voit pas la nécessité d’intervenir pour forcer la Caisse de dépôt et placement du Québec à investir dans l’économie québécoise. Québec garde le bas de laine des Québécois à l’œil, cependant.
En campagne, le Parti québécois avait promis d’intervenir pour élargir le mandat de la Caisse pour qu’elle investisse davantage dans l’économie québécoise.
«Dans cette perspective, je veux réaffirmer qu’il n’est pas question que le gouvernement s’immisce dans la gestion quotidienne de cette grande institution ou dans ses choix d’investissements », a déclaré Nicolas Marceau, ministre des Finances et de l’Économie, dans son discours devant l’Assemblée nationale prononcé mardi.
En conférence de presse, M. Marceau a cependant assuré que ce plan n’était pas mis au rancart. Le ministre a affirmé que la Caisse avait déjà joué le rôle qu’on souhaitait qu’elle joue dans l’économie du Québec. « Je n’aurai pas de difficultés à intervenir, si nécessaire », a répondu le ministre en conférence de presse.
Dernièrement, la Caisse a accompagné la firme informatique CGI et la firme de génie-conseil Genivar dans leur acquisition à l’étranger. Elle a aussi augmenté sa participation dans le détaillant Rona tandis que la menace d’une prise de contrôle de l’américaine Lowe’s était à l’horizon.
Les agences de notation avaient menacé le gouvernement de réduire la note de la Caisse si le gouvernement lui demandait d’augmenter la pondération de son portefeuille investi dans l’économie du Québec.
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