La CDPQ s’approche de sa cible de 2030 pour l’intensité carbone
La Presse Canadienne|Publié le 10 avril 2024
La CDPQ vise à avoir un portefeuille carboneutre d’ici 2050. (Photo: La Presse Canadienne)
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s’approche déjà de l’objectif de réduction de l’intensité carbone de son portefeuille qu’elle s’était fixé pour 2030.
Dans son Rapport d’investissement durable 2023, dévoilé mercredi, la CDPQ révèle avoir réussi à réduire de 59% l’intensité carbone de son portefeuille par rapport à son niveau de 2017. Son objectif pour 2030 est une réduction de 60%.
Tout en reconnaissant qu’il s’approche de son but, le bas de laine des Québécois prévient que «l’évolution (…) ne sera pas nécessairement linéaire au cours des prochaines années», puisque «différents facteurs pourraient influencer sa trajectoire, comme la valeur des actifs et les occasions d’investissement dans les secteurs de la transition».
À la fin de 2023, l’intensité carbone du portefeuille de la CDPQ s’élevait à 32,2 tonnes de CO2 par million investi, comparativement à 79,4 à la même date en 2017.
La CDPQ se dit aussi en bonne voie d’atteindre sa cible de 54 milliards de dollars (G$) d’actifs sobres en carbone d’ici 2025, puisqu’elle en comptait 53 G$ à la fin de 2023.
Dans un communiqué, le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Emond, s’est dit fier des progrès de son organisation.
«Maintenant, une fois qu’une cible est atteinte, il n’y a qu’une bonne option: la rehausser. Faire évoluer notre approche et déterminer ce qu’on peut faire différemment, encore mieux. Et prendre la pleine mesure de ce que nous pouvons mettre en œuvre pour améliorer la durabilité de l’ensemble de notre portefeuille», a-t-il souligné.
Le portefeuille global de la CDPQ est maintenant composé à 79% d’actifs ayant une faible empreinte carbone, mais les 21% restants — dans des secteurs comme la production d’énergie, le transport, la construction et les matériaux — représentent 82% de son empreinte totale.
«En vue de diminuer cette empreinte, nous mobilisons ces grands émetteurs pour qu’ils améliorent leurs procédés de production et qu’ils réduisent leurs émissions», a assuré la Caisse dans son rapport.
La CDPQ vise à avoir un portefeuille carboneutre d’ici 2050.
